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Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
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20 novembre 2010

Du féminisme

        Je suis une jeune fille (oui, je vous jure). S'il y a un truc que je ne supporte pas, c'est qu'on me prenne pour une faible femme. Je ne dis pas que je refuse les coups de mains, mais je n'aime pas lire cette expression dans les yeux et les moues des gens. Non, ce n'est pas dû à l'accident, j'ai toujours été comme ça. Petite, j'étais ce qu'on appelle un garçon manqué, depuis, j'ai tenté de "m'améliorer" pour survivre à SAII, mais j'ai encore quelques restes.
        S'il y a un truc qu'il ne faut pas me dire, c'est que je suis une féministe. Non, ça c'est faux. D'ailleurs, je ne supporte pas les féministes. Elles m'horripilent vraiment. Vous pouvez me dire que le féminisme a fait évolué le statut de la femme vers l'amélioration, ça ne change pas mon point de vue. Je pense que c'est dû au fait que je ne supporte pas les gens qui sont toujours en guerre contre tout (les écolos, les bobos-bio, les syndicats). Certains participent peut-être à l'amélioration des choses, ça ne change pas mon point de vue : je ne supporte pas.
        Hier, au détour de mon surf sur la vague Internet, j'ai découvert un site. Il a été présenté comme initié par des féministes, mais j'ai tout de même tenté le coup... à reculons. La présentation du site transpirant le féminisme, je l'ai zappée, je suis tout de suite passée à la suite... et je dois avouer qu'elle porte à réfléchir. Je trouve certaines un peu limite (trop féministes ?), mais d'autres amènent à la réflexion.


Je vous laisse seuls juges !

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Commentaires
R
Je suis tout à fait d'accord avec toi, tu as parfaitement résumé ma pensée : ça sert mais il y a des moments où il faut arrêter.
S
Je suis assez allergique au mot moi aussi. Et le féminisme français a aussi le don de m'horripiler même si certains combats sont encore justifiés. Ce qui m'énerve, c'est le féminisme primaire, le féminisme spécifique aux pays où la femme est devenue légalement l'égale de l'homme et où on lutte pour des causes du style "pour le droit de porter des jupes ras la moule sans se faire siffler par les mecs". Je supporte pas, et des têtes à claques comme Isabelle Al*nso sont probablement les porte-paroles les plus risibles du mouvement.<br /> En revanche je crois que ce mot a - et doit avoir - un sens dans des pays où la femme est concrètement et quotidiennement traitée comme une inférieure et soumise au bon vouloir des hommes. Il y a des combats qui se justifient et d'autres, totalement futiles, qui transforment un mot ou une cause en une image totalement caricaturale et peu crédible.
R
Oui, ca porte à réfléchir, mais on se rend aussi compte que certaines se victimisent jusqu'à prendre tout comme du sexisme. Certaines remarques sont vraiment, vraiment exagérées. Je ne supporte pas qu'on se victimise de la sorte. (c'est mon côté intolérant).
J
In croy able.<br /> Ces constatations isolées, font réagir dans son coin. Mises bout à bout comme ça... waouh.<br /> Je prends conscience que j'en ai un exemple plus vrai que nature à l'école, que je traite par le mépris, et lui ne comprend pas pourquoi je ne réagis pas... Mais marre de soulever des pavés tout le temps, parce qu'il ne comprend pas pourquoi ces réflexions me gênent tellement c'est naturel pour lui que l'homme soit fort et la femme organisée !!!
Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
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