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L'autre jour, Mère a répondu à une question qui me trottait dans la tête depuis quelques temps. Comme je suis rentrée dans une nouvelle période : le positivisme, la motivation. Ce que j'ai remarqué dans les jours qui ont suivi c'est que des choses positives arrivaient. Rien n'avait vraiment changé et pourtant, tout changeait. Le fait de positiver et d'y croire pouvait-il à lui seul justifier ?
SAI et SAII se sont retrouvées dans des situations plus ou moins similaires, sauf que ça roule un peu moins bien pour SAII. Beaucoup de problèmes, qui ne dépendent pas vraiment d'elle mais qui freinent tout de même son évolution. Mère m'a alors confié que si ça avait été SAI et non SAII, elle n'aurait pas eu autant de problèmes, que la situation se serait arrangée bien plus vite. Etant donné que ça ne dépend pas vraiment de SAII, je lui ai donc demandé en quoi ça aurait changé la situation. Réponse... étonnante : SAI est plus positive que SAII et le positif amène le positif.
C'est donc bien ce que je pensais ! Mon état d'esprit semble influer des choses... sur lesquelles il n'a aucun pouvoir en réalité. C'est bizarre. Extrêmement bizarre. N'est-ce pas plutôt le positivisme qui fait qu'on ne note et retient que le positif, inconsciemment ? Et même chose pour le négatif ?
Je veux bien croire que quand on se rend à un entretien d'embauche en se disant qu'on va le réussir et le décrocher, notre attitude change et on transmet insconsciemment cet état d'esprit au recruteur, qui va le remarquer plus ou moins consciemment également. Mais lorsqu'il s'agit de notre ordinateur qui meurt à petit feu, notre état d'esprit va-t-il véritablement convaincre notre ordinateur de se remettre sur pied ?
Tout ça est encore un peu confus dans ma tête. Je ne suis pas bien sûre que Mère ait raison, mais une chose est bien sûre : je me sens très bien dans cette nouvelle période de ma vie. Oui, des choses doivent avancer mais justement cet état d'esprit, s'il ne me permet pas de réellement régler ces problèmes, il me permet au moins de mieux supporter l'attente, et me motive à m'activer pour réduire autant que possible cette attente.
Alors, même si au final ça ne change pas rien : positivons, les amis !