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Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
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22 juillet 2011

De retourner à l'hôpital

 Et si je vous parlais un peu ? Pendant mon grand moment de silence, il s'est bien entendu passé 2-3 choses dans ma vie. J'ai notamment effectué un séjour de 4 semaines chez Père et Mère. Dur. Très dur. Je n'aime vraiment pas être enfermée dans une maison à ne rien faire, alors que chez moi je peux sortir comme je veux. Petit exemple, de ce que je n'aime pas.

Au cours de mon séjour, j'ai eu un... petit accident. Un jour, en marchant sur un sol détrempé, petite glissade, tentative de rétablissement de l'équilibre, et... *CRAC* Vous savez que mon pied malade ne bouge pas, par conséquent, je ne peux pas bouger les orteils. En rétablissant mon équilibre, j'ai marché sur mon gros orteil qui trainait comme d'habitude. Et le *CRAC*, c'est pas pour faire joli, c'est le bruit que j'ai entendu.

Prudente à moitié, je me pose sur le canapé et j'attends. Pas de gonflement (ben, quand on ne ressent pas la douleur, faut se fier aux indices physiques) ? Parfait, je peux continuer. Dans le doute, je reprends ma béquille pour soulager mon pied et je porte autant que possible mes chaussures (je supporte encore moins les chaussures fermées alors que c'est tout ce que je peux porter). Plus tard Père est rentré déjeuner et à un moment, en regardant mon pied, j'ai vu un monumental bleu magnifiquement entouré de rouge au niveau de la première articulation de l'orteil (ou la dernière en partant de l'ongle).

Plus tard dans la journée, une douleur sourde et lançante a commencé à poindre. C'est là que je commence à m'inquiéter. Ressentir la douleur quand on a pas de sensibilité est tout de même inquiétant. Mon pied, lui, avait commencé à gonfler, tant et si bien qu'il finit presque pas doubler de volume (mais juste sur l'articulation).

Le lendemain en début de soirée, je réussis enfin à convaincre SAI de m'emmener aux urgences pour faire une radio et vérifier s'il y avait ou pas de fracture. Entre temps, j'avais réussi à convaincre Mère que non, je ne simulais pas, non je ne faisais pas ça pour l'embêter et non, ce n'était pas non plus pour échapper aux préparatifs de l'évenement qui allait nous occuper tout le week-end (on était alors vendredi). Pour la convaincre, il m'a suffit de lui montrer mon pied et je vous assure qu'il faisait peine à voir le pauvre (j'ai même eu droit à un long massage en rentrant de l'hôpital. Ça doit être ainsi qu'elle se déculpabilise...).

Bref, après 1h30 aux urgences, le verdict : pas de fracture, mais un fort traumatisme donc anti-inflammatoire et repos pendant 3 jours (parfait, l'événement du week-end imposait justement de nombreux déplacements :-S). Bon, malgré les remontrances de Père, je ne me suis pas vraiment reposée, mais je n'allais tout de même pas laisser tout le monde bourdonner autour de moi et demander à tout le monde de m'apporter ci et de m'apporter ça.

Pour l'épilogue, aujourd'hui, ça fait un peu plus d'un mois que l'incident s'est produit et :j'ai encore l'articulation qui me lance régulièrement.Je supporte encore moins les chaussures car ça appuie pile sur la partie douloureuse de l'articulation. J'ai un déchargement de douleur intense qui par régulièrement de cet endroit.

Je commence donc à douter sérieusement du diagnostic du médecin qui m'a reçue (c'est mon côté hypocondriaque). Je n'ai pas envie de me bourrer d'anti-douleurs encore plus forts, alors j'espère sérieusement que ça va s'arranger et que le traumatisme va finir par partir.

La petite conclusion : c'est que cet événement est l'illustration parfaite de ma situation quand je suis chez Père et Mère : il m'a fallut plus de 24h pour convaincre quelqu'un de m'emmener aux urgences, alors que c'est plutôt grave car je ne sens pas mon pied. Pourtant, comme à son habitude, Mère a tenté pendant 2 mois (elle avait commencé 1 mois avant mon départ) de me faire rester plus longtemps, sous prétexte qu'ils sont trois à pouvoir me véhiculer, que je ne vais pas rester à la maison toute la journée, etc (d'autres annecdotes du genre à venir). Oui, 3. Trois qui travaillent surtout...
 

Tout ça ne me donne pas envie d'y retourner.
 

NOTA : C'est à cause de ce genre de blessures que j'ai parfois l'impression de stagner, voire de retourner en arrière.

 

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Commentaires
R
Cathy> Pour te répondre, je te renvoie à cet article : http://semestrosevilla.canalblog.com/archives/2010/09/30/19206923.html<br /> Tu sauras mon avis sur SOS Médecins.<br /> De plus, le problème dont je parlais n'était pas réellement que je sois allée aux urgences plus de 24h après, mais qu'il m'ait fallu plus de 24h pour convaincre un membre de ma FAMILLE de m'y emmener, alors que selon eux, ils sont ravis de me rendre service.<br /> <br /> Rainette> C'est une nouvelle pour toi que je sois une Miss Cata ? ;-) Ce n'est pas pour rien que tous les ans je suis très bien placée pour obtenir LA LoozE D'Or.<br /> Ça pourrait être une bonne nouvelle si je n'avais pas ressenti la douleur majoritairement sur le flanc que je sens depuis toujours.<br /> Alors là, je te plains, parce que je me suis cogné le petit orteil plus d'une fois depuis l'accident, mais j'ai le bonheur de n'avoir jamais rien senti^^
R
Eh ben t'es une miss cata toi !<br /> Ou alors c'est un acte manqué (voir Freud) et tu voulais rentrer ou au moins qu'on s'occupe de toi à défaut de trouver à t'occuper !<br /> Pour le fait que tu ressentes de la douleur, je me demande si c'est pas bon signe ? <br /> Maintenant, je suis vraiment désolée pour ce vilain orteil (il m'est arrivé la même chose au petit orteil du pied droit, dans un pied de canapé avec le CRAC aussi !!! bleu, gonflement, bobooooo !!!)<br /> <br /> Bises ! et soleil !
C
Coucou :) il existe ce que l'on appelle un téléphone pour demander à s.o.s médecin de venir et ensuite zou les urgences par vsl. Remboursé bien sûr. Donc la prochaîne fois, je ne vous le souhaite pas, n'attendez pas. Et vous avez aussi le droit de refaire une radio de contrôle ou des examens, car ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de plaie que ce n'est pas grave...courage.
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