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Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
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22 mars 2011

De retourner dans le passé

        La semaine dernière, je me suis lancée dans une grande expédition dans le Nord (je sais que selon ma définition  j'habite dans le nord, mais là, je suis montée encore plus). J'ai même consacré mon week-end au Grand Ch'Nord. Alors apparemment, si j'en crois ce qu'on m'a dit, j'aurais aussi bien pu zapper toute ma journée de vendredi pour n'arriver qu'aux environs de 19h, puisque je n'ai vu que ce qu'il y a de pire dans LaVille durant cette journée. Si j'avais su qu'en faisant ainsi j'aurais évité de me prendre le chou avec un homme bien imbibé de bière qui pensait peut-être que parce que je suis une femme et/ou handicapée j'allais avoir peur de lui alors que je me savais dans mon bon droit (et d'abord que si je veux charger pendant 2h mon fichu portable qui bouffe sa batterie en une demi-journée... quand j'ai de la chance, même en n'ayant acheté qu'un café, j'en ai le droit. Oui, chez moi, ce sont des choses qui se font. Mais surtout chez moi, on ne vient pas l'ouvrir pour avoir ladite quand on n'a même pas pris la peine d'au moins faire semblant de consommer (oui, comme moi, tout à fait, mais ça leur fait ça en plus dans leur caisse). D'ailleurs, si je n'étais pas dans mon bon droit, les gens ne l'aurait pas regardé d'un air de dire "mais pour qui il se prend ?" quand il a commencé son scandale, croyant m'impressionner et la serveuse qui a assisté à toute la scène et qu'il tentait de prendre à partie m'aurait dit que j'exagérais. Bon, inutile de vous dire qu'il s'est brossé... d'ailleurs, j'ai été bien gentille de lui qu'il y avait d'autres prises électriques dans le fast-food. Si j'avais su qu'ainsi j'aurais échappé à une après-midi de visite sous la pluie. Si j'avais su que j'aurais évité le froid saisissant. Si j'avais su que j'aurais évité une nuit de 4h le jour précédent... OK, là c'est de ma faute... mais j'aurais pu plus dormir du coup. Bon, je n'aurais de toutes les façons pas échappé au vieux métro et au campus tout pourri car c'est là que j'ai fini mon vendredi (et bien entendu commencé mon samedi... j'innove dans le squat).
        Et justement, ce n'était que le vendredi et le samedi... le samedi était plein de promesses. Promesses qu'il n'a pas trop daigné tenir. Non, mon week-end n'a pas été horrible, mais disons que j'ai dû faire un trait (peut-être pas définitif) sur certaines choses auxquelles je tenais particulièrement, à commencer par une personne que je voulais rencontrer. Quelques échanges n'ont pas suffit à me satisfaire, je voulais une véritable rencontre... Non, j'ai besoin d'une rencontre... OK, ya quand même une très grande part de curiosité dans l'affaire, mais j'en ai également besoin. Annulation de dernière minute (je déteste ça, mais peut-on y échapper ?) mêlée aux caprices de mon téléphone, et promesse de se trouver un autre moment, un autre jour, mais si possible, pas dans une autre vie ;-)
        Le samedi a également été le jour de la grande marche. Et malgré tout, je n'ai pas vu tout ce que je voulais. Il y a tant à voir... A l'hôpital, ça m'a fait un peu bizarre, mais ça m'a surtout déplu de revoir celle que je considère encore aujourd'hui comme mon bourreau de l'époque. Celle qui, alors que j'avais encore ma broche de traction de part en part du genou, m'avait sans ménagement tournée sur le côté, sans veiller à ce que la broche ne transperce pas mon genou jusqu'alors épargné, et qui s'était contentée de me répondre "je connais mon métier" à mes cris de douleur. Non, ça ne m'a vraiment pas plu de la revoir elle.
        Sinon, j'avais malheureusement raison : LA LouzE ne se présente que quand on a le malheur d'avoir un minimum de vie sociale. Jugez un peu. Pour repartir de LaVille, j'ai manqué le train de 18h, alors qu'il y a un train toutes les heures, il n'y en a pas à 19h, je prends donc un billet pour celui de 20h et en profite pour prendre mon repas de la journée (non, même pas pris le temps de goûter les spécialités locales... pas pris le temps)... enfin, grignoter histoire de recharger un peu ma batterie, histoire d'arriver à prévenir CouzAS, que mon retour sera plus compliqué que prévu. Heureusement qu'il a pris quelques minutes de charge en plus car ça a été encore plus compliqué. En effet, mon train a eu près de 30 min de retard. Vue l'heure tardive, il avait, depuis le début, été décidé que je prendrais le RER pour me rapprocher au plus et lui éviter la route et les embouteillages de la capitale. Mais mon RER a également eu près de 30 min de retard. A ça faut ajouter ma fatigue, mes pieds en feu et mon moyen fessier qui me rappelle à son bon souvenir (d'ailleurs, 2 jours plus tard, il me rappelle toujours à son bon souvenir).

        Vous me connaissez maintenant, j'aime finir sur note positive, alors voyons les bons points de ce petit séjour. D'abord, le soleil. J'ai pu voir ce que donnait LaVille sous le soleil... j'aurais préféré sous le soleil et dans la chaleur, mais bon. Ensuite, LaVille. Bien belle ville. J'ai mis compris Père quand il disait que si par malheur il devait revenir vivre en Métropole, ça serait très certainement là. Bon, je le comprends, mais je ne l'approuve pas pour autant. Je reste Sudiste dans l'âme par rapport à la chaleur (il me faut 30°C autre part que dans ma tête ;-) ). Au moins un des habitants qui était à la hauteur de la réputation des gens du Ch'Nord, en ayant la grande bonté de m'indiquer mon chemin... et de me dire à son retour (ben oui, à béquille, je ne vais pas très rapidement) que oui, j'étais toujours dans la bonne direction, alors même que moi, je ne l'avais pas reconnu. Tiens d'ailleurs, c'est marrant, mais en me baladant, je me suis sentie obligée d'arrêter de faire ma Parisienne, c'est-à-dire de faire la gueule. Si vous vouliez me voir souriante, fallait donc monter à LaVille vendredi ou samedi, c'était THE occasion !
        Dans le positif, on peut également ajouter le fait de découvrir une nouvelle ville, de m'extirper de mon quotidien, de découvrir de nouvelles choses, de flâner, de revoir un ami un peu perdu de vue. J'en dis pas grand chose, mais moi, ça me suffit. Pis surtout, the last but not the least : ma soirée de vendredi. Bon restau, bonne compagnie, il ne manquait que le bon temps. Sans ce petit parapluie bleu et blanc, j'aurais été mouillée jusqu'à l'os ;-) Petit moment agréable. Je pense également que j'ai bien fait de tenter le coup. Surtout que quand Pierre Richard rencontre Pierre Richard... ben ça fait moins de catastrophes que je ne l'aurais cru ;-) En revanche, si je continue comme ça, je pourrai de moins en moins vous faire croire que je suis une magnifique jeune fille de 20 ans, vous saurez bientôt tous que c'est totalement faux et il ne me restera plus qu'à abandonner ce blog, pour en ouvrir encore un autre et recommencer la supercherie.

Revenir sur le passé n'est pas toujours positif... en tout cas, ce n'était pas totalement négatif.

Message perso : tu avais raison, c'était fin 2010, mais tu t'étais bien lâchée aussi ;-)

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Commentaires
R
Oui, c'est sûr que vendredi c'était très mal barré dès l'après-midi.<br /> En tout cas, je ne l'ai pas vu ce maudit train... LoozE mon amour.<br /> Oui, je suis bien d'accord, c'était une rencontre bien chouette... malgré la pluie, c'est dire ! ;-)<br /> Pour ma part, je tenterai de garder mes couverts (ou ce qui me sert de couverts) au-dessus de la table ;-)
S
"déjà arriv*é*", je corrige mes fautes...
S
Ravie de ton passage chez les ch'tis et que tu aies pu aussi goûter un peu au soleil (parce que franchement, c'était très mal barré vendredi soir !). Si tu repasses à nouveau par là, j'espère avoir plus de temps à te consacrer pour te montrer la ville. Et sinon heu... Il n'y avait pas de train à 19h depuis aucune des 2 gares ??? C'était exceptionnel ? Parce que ça m'est déjà arriver plusieurs fois de prendre ce train-là pour rentrer à Paris. Mais bon en même temps, avec ta looze légendaire, je ne sais pas pourquoi je m'étonne... :-) Bref, une chouette rencontre bloguesque au final, et la prochaine fois j'essaierai de ne pas faire tomber de la nourriture par terre au restaurant. ;-)
Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
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