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Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
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7 mai 2010

Des problèmes familiaux

        La famille parfaite n'existe pas. Ce n'est pas que j'en avais l'illusion, mais je le constate de plus en plus (sans même prendre en compte les notions de familles qui semblent partir à la dérive de nos jours). Je vais faire l'impasse sur les tensions qui pensent exister à la maison en ce moment, je vous ai assez rabâché les oreilles avec, pour parler de la famille à un sens plus large. Aujourd'hui rentrent en scène les oncles, tantes, cousins, cousines.
        Dans notre famille, l'entente entre frères et sœurs n'est pas parfaite. Il faut dire qu'ils sont plusieurs avec autant de caractères et de manières de voir la vie et le monde, pas facile de composer avec en somme. Mais tout de même, parfois on atteint des extrêmes. Pourtant, avant certains s'entendaient, mais des histoires toutes plus ridicules les unes que les autres des mésententes sont apparues. L'habitude prise ? Composer avec en s'évitant méticuleusement. Finalement, les politesses de bases ont disparu pour une ignorance totale. Bon, le problème, là, c'est que les enfants sont pris dans histoires d'adultes qui ne les regardent pas et les cousins et cousines finissent par s'ignorer tout autant. La Guerre Froide est déclarée.
        Puis, sont arrivées les petites mesquineries de part et d'autres, mesquineries qui, bien entendu, grossissent avec le temps et les renvois. Aujourd'hui, un frère a attaqué l'autre en justice, pour histoire somme tout ri-di-cu-le. Pour tout vous dire, c'est pour une histoire d'emplacement de BAL. Voyez bien que la querelle n'a pas raison d'être et encore moins la plainte officielle, mais c'est ainsi au royaume des imbéciles.

        Avec Sisters, c'est pas toujours l'entente, avec SAII ça pète même souvent, mais on est sœurs et même s'il n'y a pas toujours d'excuse il y a compréhension et on repart. Mais combien de temps ça va pouvoir durer ça (n'oubliez pas qu'on est handicapés de la bouche dans la famille) ?
        Avec SAII, on a longtemps eu de gros problèmes de communication (malgré 2 ans de colocation), aujourd'hui on est encore dans la période sensible. Grâce à l'accident, j'ai vu sa sensibilité (que j'avais à l'occasion entraperçu auparavant), son attachement à moi, sa capacité à faire des sacrifices pour moi, mais tout n'est pas encore résolu pour autant. Père a tout le temps peur que ça reparte, il m'engu*ule chaque fois que j'ai le malheur de dire à SAII "je t'emm*rde" devant lui, alors qu'il n'entend pas quand elle m'appelle "c*nasse" au téléphone (oui, nos rapports sont TRÈS particuliers). Avant, je me vexais quand elle m'appelait comme ça (et la liste est longue), mais comme Père et Mère ne trouvaient rien à lui redire (ça les amusait, oui, oui), alors j'ai pris l'habitude et répliquer de la sorte et depuis nos rapports sont meilleurs (oui, oui). Avec le temps, on prend en sagesse. J'espère bien, et j'espère qu'elle nous permettra de garder de bons rapports jusqu'au bout.
        Avec SAI, c'est autre chose. C'est l'aînée, je suis la benjamine, alors elle a toujours agit comme une petite mère avec moi (avec surtout les bons côtés), alors oui, ça va. Elle a pu montrer sa sensibilité, alors que SAII a dû se forger un caractère.
        Mère, elle dit qu'elle ne voit pas ce qui pourrait la faire se fâcher avec sa sœur et Mère-Grand au point de ne plus se parler. Moi, je me dis plutôt que j'espère que rien ne pourra nous fâcher au point de ne plus se parler un jour.


Parce qu'au fond, je les aime quand même.

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Commentaires
R
Les relations familiales sont pour moi très particulières. Tu as généralement plus de respect pour eux, mais parallèlement, il peut arriver que tu leur fasses de grosses crasses (ou qu'ils t'en fassent). Mais par ce lien invisibles du sang, c'est pardonné plus facilement (ou pas d'ailleurs). C'est vraiment bizarre tout ça.<br /> C'est sûr que si on ne le vit pas, c'est difficile à comprendre, mais par exemple, j'ai bien l'impression que si je n'avais pas fait le premier pas pour qu'on règle nos différents avec SAII, on en serait arrivé à ne plus se parler du tout. C'est triste, mais il y a toutes les chances que ça serait arrivé. Et tu vois, c'est amour que j'ai pour elle, qui est guidé par les liens du sang (presque uniquement à cette époque) qui m'a donné la volonté d'arranger la situation. C'est très bizarre tout ça, oui.<br /> Ben ton Père a de la chance, le mien est issu d'une fratrie de 9 (enfin 20, mais lui, c'est particulier) et ça ne se passe pas comme chez toi, la preuve.
S
Bah heureusement, que tu les aimes quand même ! Quand je vois des fratries qui se disputent - voire qui coupent tout contact - ça me met hors de moi. C'est sans doute lié au fait que j'ai toujours profondément regretté d'être fille unique, je n'arrive pas à comprendre comment des frères et sœurs peuvent se brouiller au point d'en arriver à ne plus se parler... Mon père a 6 frères et sœurs, et Dieu soit loué ils s'entendent tous super bien tous les 7 (ce qui a l'air d'être exceptionnel dans des fratries aussi grandes car j'ai rarement vu l'équivalent d'une telle entente ailleurs).
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