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Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
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28 janvier 2010

D'être sauvée in extremis

        Tous les soirs, on prépare nos plateaux-repas que l'on déguste bien entendu devant la télé (manger dans la cuisine serait sûrement beaucoup plus propice aux discussions, mais il semblerait que personne n'en ait vraiment envie). Par plateaux-repas, je n'entends pas des plats de chips, frites et autres grasseries, non, se sont des repas équilibrés (pour la plupart) mis sur des plateaux pour une meilleure maniabilité. Et donc, tous les soirs, le même rituel lors de la préparation du plateaux, il y a préparation des boîtes à cachets. Chacun la sienne. Mère, c'est la plus petite joueuse : un seul cachet (mais trois fois par jour) ; après c'est moi, avec 4 cachets les soirs sans douleur ou fièvre ; et enfin, Père avec pas moins de 7 cachets. Mais sur la journée, c'est moi qui gagne avec 11 comprimés et gélules divers et variés (et j'en ai 2 en moins depuis peu). Ne cherchez pas le trou de la sécu, c'est nous.

Eclair

         Mardi, un drame a failli se nouer. Ce matin-là, lors de la préparation habituelle de la boite à cachtons, ô drame, ô désespoir, il ne me restait que 2 gélules (en comptant celle pour le matin). Les seules et uniques qui comptent vraiment : celles qui limitent les décharges qui me déchirent le pied voire la jambe. Appel à Mère, l'ordonnance est soit dans sa chambre (glurps), soit dans le bureau (double, triple... milliards de glurps). Mais pas le temps, rappelez vous, le téléphone n'a pas arrêté de sonner ce matin-là. J'ai largement eu le temps d'oublier... et de m'en rappeler une fois dans l'ambulance qui m'emmenait à ma séance de kiné. De retour, je constatai que de toutes manières, la-dite ordonnance n'était que pour un mois, donc pas renouvelable. Panique, ma réserve (plutôt mince) allait rapidement m'obliger à me procurer une nouvelle ordonnance. Je ne suis pas radine, mais payer un médecin pour un renouvellement d'ordonnance me rebute, ils se font assez de fric comme ça. Heureusement, Mère trouva la solution à laquelle je pensais depuis le début mais que je ne voulais pas proposer : appeler sa sœur, Tante (que j'ai déclaré comme médecin traitant à l'hôpital car je me souviens pas de celui que j'ai déclaré à ma sécu), pour lui demander de faxer une ordonnance.

         Hier matin, 9h15, le téléphone sonne. "Pharmacie *BIP* on a reçu votre ordonnance, il vous faut venir avec votre carte vitale_Oui, d'accord merci". Après le déjeuner, on est descendu au bourg avec Père, direction la pharmacie *BIP*. Et me voici sauvée. J'ai un cargaison pour le prochain mois et Tante a eu l'intelligence de faire une ordonnance de 3 mois, j'ai donc largement le temps de voir venir.

Bon, maintenant, il faut que je récupère l'original de l'ordonnance.

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Commentaires
R
L'administration, c'est parfois bête. Certains sont des champions. C'est comme ça malheureusement.
R
Ici la sécu, elle me traque ! Il a fallu que je justifie que j'étais bien arrêtée pour une fracture de la jambe (début 2009) et là... alors que j'étais convoquée pour le 3 février (jour de l'opération) je leur ai expliqué pourquoi je ne viendrais pas... alors ils me demandent le compte rendu opératoire, des fois que je me sois défilée avant l'anesthésie (ils ont le certificat d'hospi quand même !)<br /> Ouai, ils font leur boulot... mais... je suis vraiment malade et je coûte, comme toi, vraiment cher !
Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
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