Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
Archives
16 mai 2008

Poco mas?

        Vous connaissez mon goût prononcé pour les cours supplémentaires ? Imaginez-vous donc ma satisfaction quand, à la fin du cours le plus long de ma vie (pas pédagogue pour un sou ce prof), mon portable a vibré me rappelant un cours d'espagnol, oral, facultatif, à l'Instituto de Idiomas, donc à 40mins en bici. Bon, j'étais pas très motivée,surtout que ça empiétait sur mon weekend. Devant changer de bici pour ne pas payer la location, j'ai décidé que si quand j'en changerai je m'estimais trop fatiguée, que je ne continuerai pas. Bien entendu, le changement était prévu à la station devant chez moi. N'étant pas plus motivée que ça, sachant que je serai de toutes manières en retard et que je n'avais pas d'énergie pour pédaler, j'ai donc décidé de continuer (un paradoxe ambulant je vous dis). 13h39, j'arrive à la station bici devant l'II, pas une place de libre, obligée de rebrousser chemin (heureusement qu'il y a 5 stations pour les universités de cette rue). La bici garée je rebrousse chemin à pied et monte au premier (vous avez déjà monté des marches après 40 mins intensives de bici ?). Visionnage du pense-bête pour trouver la salle. Ma prof d'espagnol est sur le point de rentrer dans la salle, donc petit sprint pour me faufiler derrière elle (vous avez déjà essayé la course après la bici et les marches ?). Je trouve une place et m'assois.
        Dans l'ensemble, cours agréable, pas tant pour celle qui nous sert de prof à l'occasion, sinon pour les personnes rencontrées. Oui,car ce cours est valable pour tous les groupes du niveau 3, donc pas mal de rencontres. Morceaux choisis :

 

  • On demande à la Suédoise quelque chose de typique de son pais "euh... je sais pas... rien de bien typique... euh...on a un roi", ce à quoi le Marocain répond "oui, nous aussi" et moi d'ajouter "nous aussi depuis peu".
  • On devait trouver des idées pour défendre le chat sur le net à partir de rôle que la prof nous attribuait. Bien que celle-ci s'évertuait à expliquer à notre groupe ce qu'elle attendait de nous, M., une Japonaise, n'a cessé de lui répondre après chacune de ses interventions "oui, mais on doit faire quoi ?", finalement, comme la Russe et moi avions plus ou moins compris, elle nous a chargées de lui expliquer avec nos mots (ce qui a plutôt bien fonctionné).
  • Je n'aurais pas cru ça possible, mais j'ai rencontré un DOMienne (habitante d'un DOM), Guyanaise pour être plus précise. Elle est rigolote. Après le cours on est resté parler, et elle parlait à tout le monde comme si elle les connaissait depuis... alors que non, elle les avait rencontrés 2h plus tôt. On a décidé de manger ensemble (avec un Italien) car la pluie ne nous donnait guère envie de rentrer en bici. Le repas terminé, la pluie ayant cessé, on est repartie toutes les deux à bici, pédalant côte-à-côte et bavardant de... Eh oui !!! D'environnement !!!
  • Et aussi l'Italien qui essayait de commander des carottes "... ese_(moi)zanahoria_si zana...Como? has dicho?_zanahoria_zana..._(la Guyanaise)zanahoria_si zana...". Bon, la dame a fini par comprendre mais ce n'est que bien après qu'il a enfin réussi à le prononcer!!!

        Conclusion : journée intéressante, mais harassante.

Publicité
Commentaires
Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
Publicité
Publicité