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Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
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16 mai 2008

Día de suerte

        Mardi, j'évoquais mes tentatives avortées d'accident de bici, mais je me savais proche. En effet, hier, j'y suis arrivée. Mais comme il me faut me déculpabiliser, laissez-moi vous exposer la situation.
        En Espagne, ingénieurs en génie civil sont des petits malins. Sur les pistes cyclables (ou tout au moins, la partie qui concerne cet article), ils se sont amusés à planter des arbres en plein milieu... enfin, non, même pas, ils sont excentrés et empiètent sur la partie va-à-l-université. Alors oui, c'est beau (enfin, ça reste encore à débattre), mais c'est con. Voyez donc. La piste faisant 1m80 de large tout au plus, les voies ne font donc que 90cm de large. Si on retire 30 cm à cause des arbres et 10 autres centimètres dûs aux voitures en stationnement du côté va-à-l-université, il ne nous reste que 50 cm quand les troncs ne sont pas trop conséquents. Refusant de serrer les fesses tous les 2m (je sais, que ça me permettrait d'avoir les fesses toutes muscées), je roule donc à gauche comme nos preux chevaliers. Mais il fait beaucoup d'anticipation pour retourner dans sa voie à temps, ce dont je n'ai pas fait preuve hier. En effet, je venais de passer sur un passage piéton et comme toujours j'analysais la situation, repensais à la voiture qui arrivait (non, je n'ai pas fait la folle, elle roulait doucement et m'avait vue), du coup, je n'ai pas vu le jeune homme qui étant à 2m de moi. Comme en plus on était sur une pente, ça n'a pas aidé les freins (lui descendait).
        Que les choses soient claires, je plaide coupable, mais j'ai des circonstances atténuantes :

 

  1. la physionomie des pistes cyclables
  2. le jeune homme. Je ne l'avais pas vu, certes, lui m'avait vue. Quand je l'ai vu, qu'ai-je fait ? J'ai freiné et tenté de retourner dans ma file bien sûr ! Mais il y avait un arbre (les ingénieurs sont parfois très cons), je me suis donc écartée de lui (le jeune homme, pas l'arbre) au maximum, mais je n'allais pas non plus me prendre l'arbre. Quand il m'a vue, qu'a-t-il fait ? Il m'a fait les gros yeux (c'est sûr, ça aide !!!) et a freiné. La différence entre lui et moi ? Lui avait 2m de trottoir (les pistes cyclables sont sur les trottoirs, donc pas de dénivelé) libre à sa droite, mais il n'a même pas fait semblant d'y penser. J'ai peut-être tort, mais toi (le jeune homme) t'es con.

        Conclusion : il a profité de l'occasion pour rentrer "dans" une jeune et belle demoiselle.

 

        Et parce qu'une louze arrive jamais seule, pourquoi je ne vous ai pas posté ceci hier ? Et oui, j'avais encore oublié mes clés. Et parce que mon orgueil surdimensionné par l'accumulation de LouzE, m'a interdit d'appeler qui que se soit (pas même le serrurier), ça s'est conclu par 3h d'attente. Le plus marrant, c'est quand tu constates que ton attente va durer un bon moment, à quoi tu penses ? Bien sûr, à "vaut mieux pas que l'envie d'aller aux toilettes me prenne" et qu'est-ce qui arrive ? Et oui: Alors là, tu commences à penser "faut pas que j'ai faim"... vous connaissez la suite... Heureusement que j'ai rarement soif, ç'aurait été le summum. Par contre, j'avais un peu froid.

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Commentaires
A
Ben faut le comprendre aussi, sur le moment, t'as pas toujours toute tes réactions.
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