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Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
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9 mai 2008

Entrevista exclusiva

Alors RosY, aujourd’hui vous êtes à nouveau rentrée dans la course à LA LouzE ?
        Oui, tout à fait.
Racontez-nous ça.
        Et bien tout a commencé avec ces deux cours de 5h qui ont été ajoutés à mon emploi du temps d’hier et avant-hier après-midi. Ceci a fini de m’épuiser (la sortie salsa avait commencé, ndlr) et ne m’a pas laissé de temps pour faire les courses alors que je devais tout de même continuer à manger. Ce matin, d’autres conséquences sont apparues : je n’avais plus de lait. J’en ai donc piqué une larme dans la brique d’un de mes colocs pour me faire un thé au lait. J’ai totalement pris conscience de mon erreur quand j’en ai bu une grande gorgée – plus le temps de déguster– : le lait était passé.
Bien mal acquis ne profite jamais !
        Tout à fait ! J’ai donc dû me contenter de mon jus d’orange pour avoir les forces de pédaler jusqu’à mon école.
Et vous avez réussi à y arriver ?
        Oui, mais je pédalais beaucoup moins vite que d’habitude. De toutes manières, les freins avant de la bici que j’avais choisie ne fonctionnaient pas et j’avais pas le temps d’en changer, donc quelque part, ce n’était pas plus mal. Par contre, je souffrais bien plus des cuisses, les courbatures, c’est horrible. Mais bon, je suis arrivée à l’école à l’heure.
C’est l’essentiel.
        Tout à fait. Ce matin, on avait une conférence et je m’en souvenais cette fois-ci... seulement, quand je suis arrivée au deuxième étage, toutes les portes étaient fermées.
LA LouzE !
        Oui. Pourtant j’étais sûre qu’elle avait lieu ce matin au deuxième, j’avais demandé confirmation au prof hier.
Ben alors ?
        Alors je n’avais pas pensé à lui demander l’heure.
C'est ballot ça.
        Oui, vraiment. Mais alors que je m’apprêtais à redescendre chercher des infos, j’ai croisé une "élève" de la formation qui m’a dit qu’elle pensait que ça commençait à 9h30. J’ai donc décidé de profiter de cette demi-heure pour aller à la BU faire une recherche pour un texte que je devais rendre aujourd’hui, au cours de 12h.
Et vous n’aviez rien écrit, rien préparé ?
        Non, mardi j’avais un exam, donc le temps libre avant était dédié à la révision et après ya eu cette formation qui m’a bouffé 10h de temps libre et mes dernières forces, ce qui fait que je n’aspirais qu’à dormir chaque fois que j’avais une minute de temps libre. Aussi, hier soir, alors que je m’apprêtais à m’endormir, je me suis rendue compte que j’avais complètement oublié de faire mon boulot pour mon cours d’espagnol du jour – et yen avait ! –, dont la composition, dont je n’avais que trouvé le sujet, et qui était à remettre aujourd’hui dernier délai. Bien que pas notée, c’est un bon entraînement pour l’exam final.
       Je suis donc remontée à 9h30 avec mes notes et j’ai commencé à rédiger alors que le conférencier disait certainement des choses intéressantes.
C’est déjà ça, vous aviez votre composition.
        Oui, enfin, ce n’était que le brouillon. À 10h30, la première conférence s’est terminée, la moitié de la classe est partie, j’en ai donc profité pour m’éclipser. Il me manquait quelques infos et je devais manger, changer de sac, acheter la fameuse menthe dispo que le matin et aller à mon cours d'espagnol (40 mins de trajet), tout ça en 1h30, et si possible en recopiant la compo, et faisant les autres exos histoire de paraître sérieuse.
Et vous y êtes arrivée ?
        Pas vraiment, non. Déjà, je ne pouvais pas manger au RU, donc pédaler fut un supplice. J’ai perdu du temps à attendre pour acheter ma menthe, qui n’est pas de la menthe, mais de « l’herbe bonne » qui sent et a le goût de la menthe – que lui demander de plus ? –. À l’appart, j’ai engouffré deux biscuits fourrés au chocolat que j’ai fait passer avec le reste de jus d’orange et suis repartie. Bien sûr, je me suis trompée de chemin, et en plus fait un petit détour, mais j’ai fini par arriver, et avec un peu d’avance même. Tant mieux, j’avais le temps de monter aux toilettes. Dans la rue de l’université, ya des arbres, et une bourrasque m’avait envoyé du pollen dans les DEUX yeux, je vous raconte pas la douleur. Après m’être persuadée qu’il n’y avait plus rien et que, donc, je n’avais pas mal, je suis redescendue dans l’espoir de faire mes devoirs. J’ai pris le parti de lire le texte et passer aux exos en attendant 12h et de recopier ma compo pendant le cours, en espérant que la prof, voyant ça, accepte tout de même de prendre ma copie.
Tout marchait donc sur des roulettes !
        (rires) Je n’ai pas eu le temps de faire les exos, donc pas sérieux, même pas pu lui prouver que j’avais lu le texte... heureusement qu’elle a accepté ma copie à la fin du cours avec un grand sourire. Je pense que le fait que je me sois tout de même acharnée à participer activement au cours y est pour quelque chose... Les profs ont tendance à nous pardonner quand on fait autre chose pendant leur cours, mais qu’on suit tout de même ce qu’ils disent. Je m’y suis beaucoup entraînée pendant mes premières années d’études, car j’avais fortement tendance à dormir à CHAQUE cours.

Et bien, voilà une journée de belle LouzE !
        Oui, d’ailleurs ce n’est que le début.
Ah bon ? Vous nous en réservez encore ?
        Oui. La suite, c’est tellement la LouzE qu’on dirait que je fais exprès.
Racontez-nous ça, je vous en prie.
        Et bien après le cours d’espagnol, j’ai décidé de manger au RU avec C., l’Américain. À la caisse, je me rends compte que j’ai oublié mon porte-carte dans mon sac du matin, or, c’est là que je mets mes billets – je n’ai presque plus de monnaie car j’ai fait exprès de la donner à coloc quand je lui ai payé l’abonnement Internet. Heureusement que C. m’a avancé un peu d’argent.
Vive C. !
        Oui, surtout que si je n’avais pas décidé de l’accompagner, je serais directement aller faire les courses, et merci la honte à la caisse.
        Nous avons donc mangé, et C. m’a proposé un café, que j’ai dû refuser pour manque de finances. On est donc allés à la BU pour aller sur Internet, lui car il ne l’a pas à la maison, et moi car coloc ne me laisse le modem qu’à 16h. Mais devant la porte de la BU, je réalise : pas de porte-cartes, pas de carte d’étudiant. Pas de carte d’étudiant, pas d’ordi. Or, je n’avais pas non plus mon passeport, donc pas moyen d’en emprunter une. C’est donc là que j’ai quitté C.
Pourquoi n’aviez-vous pas votre passeport ? Vous devez toujours l’avoir sur vous ! (Mère, sors de ce corps !!!)

        LA LouzE je vous dis.
Effectivement.
        Après ça, j’ai failli me casser la figure devant la fac. Hier je vous confiais comment j’aime prendre les virages en bici. Et bien aujourd’hui il a pleuvotté... c’est glissant la gomme des pistes cyclables quand il a plu. Je fus donc très prudente sur le retour. Arrivée chez moi, j’ai enfin pu dormir. 16h, bien que j’ai entendu coloc revenir libérer le modem, je dus aller faire les fameuses courses – car cours à 17h30 –, cette fois, avec mon porte-carte. Dans le hall d’entrée je me rends compte que je n’ai pas pris mes clés, je remonte donc, chose totalement inutile car la porte était déjà claquée. Je redescends donc et appelle O., ma coloc – je refuse d’être redevable de A. – qui ne répond pas. Je vais donc faire les courses en attendant. Et heureusement, elle ne tarde pas à m’envoyer un SMS. Je la rappelle donc, elle n’est pas trop loin, elle fait le détour.
Ça c’est de la chance !
        Oui, c’est vrai... en même temps faut bien un peu compenser, surtout qu'une fois à la caisse, je me rends compte que bien que j’ai pris mon porte-carte, j’ai oublié de le recharger en billets, et comme je n’ai toujours pas mon passeport... donc même pas possible de payer par carte. Je n’ai que 5€80, comme au F*rt B*yard, faut faire des sacrifices. Bien sûr, j’en fais pas assez, donc petite honte devant la caissière, qui a dû en voir d’autres, je le conçois. Mais vous savez ce qui a fini de me réveiller ?
Non. Une erreur dans le rendu de monnaie ? Un beau jeune homme ? Un billet trouvé dans votre poche alors que vous y mettiez votre monnaie ?
        Non, les croissants dans la vitrine de la boulangerie-patisserie du magasin, qui se trouve juste après la caisse, avec marqué sur la pancarte « Croissants Paris ».
Monde cruel !
        Exactement ! En plus, je regardais toujours dans cette vitrine car dans le magasin du même nom qui est près d’AncienAppart, ben ils vendent des muffins au chocolat à se rouler par-terre – ils savent donc faire des patisseries mangeables en Espagne ! Mais comme à chaque fois je cherchais quelque chose de noir et rond... les croissants sont peut-être là depuis le début.
Alors ça, c’est vraiment bête !!! Mais dites-moi, finalement, vous avez réussi à rentrer chez vous ?
        Oui, O. est finalement arrivée et m’a ouvert la porte. J’ai pu me changer, prendre mes clés, ma sacoche contenant mes papiers d’identité, de l’argent pour les courses que je prévoyais donc de faire au retour, un morceau de fromage – Hummmm !!!!!! du vrai emmental !!! – et repartir pour aller en cours. Après avoir garé ma bici, je réalise que je n’ai pas pris mon dico, ce qui ne serait pas si important si ça ne voulait dire que j’avais également oublié de prendre ma trousse dans mon sac d’espagnol. Heureusement qu’en fan de sudoku – et en grande perdeuse de mémoire – j’ai toujours un stylo sur moi – même s’il m’arrive parfois d’oublier le carnet. Ma pensée à ce moment : « Vivement que la journée se finisse ».
Oui, demain sera un autre jour. Vous avez beaucoup subit aujourd’hui, quel événement du jour, d’après vous, vous met en bonne place pour le prix de LA LouzE 2008 ?

        Subir tout ça parce que j’ai cours un 8 mai et qu’en plus je rate un magnifique pont – mais bon, je récupèrerai le 22 mai cette année, et peut-être qu’on aura le pont.

Un regret ?
        Oui, un très gros. De samedi dernier à aujourd’hui, il y avait un championnat de natation en eaux libres – dans le Guadalquivir, beurk – à deux pas de mon école et même pas pu aller encourager les quatres français qui y participaient.
Allez, on finit sur une note positive ?
        Oui, aujourd’hui j’ai vu mes résultats à l’exam d’il y a quelques semaines : 8,25/10. une des meilleures notes et meilleure note des français.
¡Enhorabuena! Alors.
        Merci.

Nota :

  1. Cette interview a été réalisée hier
  2. Désolée pour la piètre qualité, mais c’est ma première fois dans ce style.
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Commentaires
L
lool <br /> j'en ai 2 (non plus ke ça mais je n'en considere ke 2 pratique) dt un ke j'utilise tt le tps mon sac a dos mdrrr!!!! pas tres féminin tt cela mais au moins j'oublie rien
R
LA ReinE : alors je tiens à préciser que ce n'est pas une reproduction fidèle de notre conversation, mais merci quand même pour ta participation ;-)<br /> <br /> Sparadra : Ben j'ai 3 sacs. Un pour aller en ville, un pour les cours à mon école et un pour les cours d'espagnol... logique, non ?
S
Le comme-back du retour de la serial loozeuse... ;-)<br /> Dis donc, tu vis avec comnbien de sacs ? C'est super pratique, tout ça !<br /> Quant à l'oubli de porte-monnaie au moment de passer à la caisse, je connais ça ! Heureusement je n'avais que la rue à traverser pour aller chercher mes sous. Mais c'est la honte quand même.<br /> <br /> Bon, le prochain épisode de la looze, c'est pour quand ? :D
L
lareine:salut miss!<br /> Rosy:salut lareine! tu peux jeter un coup d'oeil sur mon dernier chef d'oeuvre et me dire ce que tu en penses stp? J'ai besoin d'un avis.<br /> <br /> lareine: Ok je vais le lire. hmmm c long. hmm c pas mal du tout. C original. J'aime bien.<br /> Rosy: thx.<br /> lareine: bon je suppose que tu veux que je te laisse un comm' sur le blog.<br /> Rosy:évidemment.
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