Du repos forcé

        Un week-end posé à la maison, tout le monde le dira, ça fait du bien. Sauf que je ne l'ai pas choisi. J'avais envie de sortir, faire un tour, me balader, mais à chaque fois la même question revenait : est-ce que ça vaut la peine ?
        Aujourd'hui, je n'ai plus confiance en mon corps. Je ne veux pas me retrouver prise, à devoir m'asseoir absolument, mais à n'avoir aucun siège à l'horizon. Bien sûr, je me suis acheté un siège pliable (en fait, je m'étais acheté un tabouret pliable, mais Père m'a acheté en secret une chaise pliable, car "c'est plus sûr", " c'est plus stable", "blablabla"), mais je ne vais pas me le trimbaler à chaque fois que je veux sortir.

        Alors voilà, je ne suis sortie qu'une seule fois ce week-end, pour aller rejoindre T., l'ancien stagiaire, et sa copine sur une place pas trop loin, histoire de boire un verre et de bavarder.

Bon, alors, qui vient me visiter que je sorte un peu de mon appart ?