De céder
Ma famille, je l'aime, mais de loin. Trop les cotoyer fait monter ma pression interne, et je ne parle pas seulement pour mes parents. Les seuls membres que j'aimerais vraiment voir, c'est MonHomme et LittleGirl. Mais étant une famille normale, nous avons ds problèmes de familles qui m'empêchent malheureusement de les voir.
Je ne supporte donc que les courts séjour dans ma famille et là, ça fait bientôt 2 mois que je suis chez mes parents et ce n'est pas fini. Et pour que ce soit vraiment marrant, j'ai l'impression d'être en plein milieu du dome d'un volcan prêt à rentrer en effusion. Ma famille semble au bord de l'explosion, ou de l'implosion, allez savoir. Je suis là, j'assiste, je ne peux pas courir, je ne peux pas me boucher les yeux, je ne peux pas me boucher les oreilles, tout ce que je peux faire, c'est me museler la bouche. Et même ça, j'ai du mal à y arriver. Pour que ce soit encore plus marrant, ces derniers temps, j'ai du mal à joindre mes confidents habituels et je ne peux pas parler de ça à n'importe qui. Mon principe de base ? Parler aux gens qui ne les ont jamais rencontré et qui ne sont pas susceptibles de rencontrer les personnes dont je veux parler, or là, ça se complique et le champ est très restreint. Alors j'essaye de prendre mon mal en patience, mais ce n'est pas facile tous les jours.
En plus, quand je suis née, les pot de paranoïa m'est tombé sur le coin de la g... et m'a copieusement aspergée, voire inondée. Du coup, je suis persuadée d'être en partie à l'origine desdits problèmes, mais après tous les râteaux que je me suis pris, je ne suis plus disposée à faire d'efforts, alors si ce n'était pas vrai avant, il y a des chances que mon attitude envenime la situation. Pourtant, après avoir abandonné le subtil pour le franco, le message ne semble toujours pas passé, alors je jette l'éponge.
Pis je suis presque sûre que mon accident tient aussi un bon rôle dans tout ça. Alors oui, j'y peux rien, c'est comme ça, on a tous des épreuves, mais je n'en peux plus. J'ai un petit peu trop de sujets de culpabilité en plus du fait de devoir supporter la montée en pression à la maison. Et depuis mon accident, chaque fois que j'ai le malheur de me plaindre de l'attitude de mes parents, on me sort "mais faut les comprendre, eux aussi". Ce que personne ne sait c'est que je les comprends, ou tut au moins j'essaye, mais personne ne semble vouloir faire de même avec moi, alors ras la casquette !
Alors oui, je n'ai plus trop goût à l'écriture, mais c'est aussi parce que je refusais de parler de mes problèmes ici. Mais bon, il y a des fois où on n'a pas beaucoup le choix.
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