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Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
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21 février 2010

Des questions

        Hier, en répondant à la rainette, je pensais à un truc. Ça serait marrant que deux amies consultent le blog de l'autre sans savoir qu'elles se connaissent. Bon, moi, ça risque pas de m'arriver car j'ai déjà vu la photo de la plupart de mes amiblog, et pour le reste, ce qu'elles racontent de leur vie ne correspond pas aux personnes que je connais.
        Pour reparler de l'accident, comme je le disais hier ou avant-hier, en vous écrivant de l'hôpital j'ai pris de gros risques par rapport à l'anonymat que je voulais garder pour parler tranquillement sur mon blog. Mais ne pas vous le dire c'était vous mentir quelque part et puis je n'aurais plus pu écrire sur le blog car comme vous l'avez remarqué, je n'avais pas grand chose d'autre à vous raconter malheureusement.
        Il y a deux voire trois semaines, j'ai relu mes posts de ma première semaine d"hôpital, celle où il y a eu le "débat" sur l'envoi de posts. J'y ai repensé. J'avais essayé de me mettre à votre place, de vous comprendre, mais je n'avais pas le sentiment que vous le voyiez. C'est vrai que les petits cadeaux ça fait plaisir, mais en temps normal, ça me met mal à l'aise et là, ajouté au sentiment de culpabilité pour l'accident... Bref, cette période a été très difficile. En plus je recevais de nombreux appels de différents membres de ma famille. Aujourd'hui, je sais que mes parents ont dû en recevoir bien plus, mais eux n'étaient pas à l'hôpital, avec tout ce que ça impliquait (incertitude sur le stage, les études en général, mon état, la culpabilité...), oui, mais eux étaient inquiets parce que loin. On ne peut pas le comprendre tant qu'on ne le vit pas, ou qu'on essaye pas de le comprendre objectivement. Pendant des mois, Mère m'en a voulu pour une attitude que j'ai eu un jour. Elle me le ressortait régulièrement, n'écoutait pas mes explications. Un jour, chez des amis, c'est revenu sur le tapis. J'ai profité du terrain neutre pour expliquer ce qui c'était passé et enfin elle m'a comprise.
        Je vous dis tout ça par rapport à un commentaire qui me reste encore en travers de la gorge. Un jugement hâtif à mon avis. J'avais prévu de répondre par mail à cette personne quand mon état serait meilleur mais que surtout j'aurais un accès décent à Internet, mais c'est venu tard, très tard, trop tard ? Père et Mère me répètent sans arrêt de ne pas m'arrêter sur des petites choses. Mais qu'est-ce qu'une petite chose ? Une critique mal placée et indécente à quelqu'un sur un lit d'hôpital qui se pose beaucoup de questions sur son avenir ?

Aujourd'hui encore je me demande si je devrais répondre à cette personne.

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