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Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
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22 novembre 2009

De sortir... peut-être...

        Ça y est, ça revient sur le tapis. Mardi, le médecin du service qui revenait de congé m'a dit au cours de sa visite "j'ai eu votre orthopédiste au téléphone (je l'avais consulté le matin même), vous avez fait beaucoup de progrès. On pensait que vous en feriez autant. Faudrait commencer à penser à la sortie". Pfff !!! Celle qui l'a remplacée pendant son congé n'a pas dû lui transmettre cette partie de nos échanges : je prévois ma sortie pour fin décembre. Le temps d'organiser mon retour, je pourrais peut-être reprendre mon stage dès janvier.
        Je veux passer mon anniversaire (ça, ça devrait pouvoir se faire) et Noël ici. Pourquoi vous demandez-vous ? Ben, je ne saurais trop vous l'expliquer. Déjà, j'ai mon dernier rendez-vous chez le dentiste le 10 alors je dois rester jusque là, mais ça ne me dit trop rien de rester chez mes parents jusque là. Surtout que les fêtes étant proches, on va négocier mon retour pour après celles-ci. Ça nous ramène donc à un mois chez mes parents. Vous imaginez ? Sans oublier qu'ils me ramènent à un handicap passé en voulant faire tout ce que je peux faire (mais ils ne font pas certaines choses que j'aimerais qu'ils me fassent. Les gosses, je vous jure !). Bon, c'est vrai qu'ils m'ont fait la pizza que j'ai demandé, qu'ils m'ont emmenés voir la Patrouille de France, chez Tonton Mac, qu'ils se débrouillent toujours pour que j'ai accès à Internet lors de mes sorties, mais derrière ça, ya certains trucs qui passent difficilement.
        Bref, je ne veux pas sortir tout de suite. Surtout qu'apparemment, à Noël, ya une super fête organisée par l'assoc' de l'hôpital composée de kinés et d'ergo (pour ce que j'en sais). En plus, hier, l'une des kinés m'a avoué vouloir vraiment que je sois là lors de la fête. Ça m'a ,fait rudement plaisir, parce qu'au début, bien qu'on s'entendent bien, je sentais bien qu'elle se méfiait de moi car j'ai tendance à être au courant de beaucoup de choses sur leur vie. Bon, elle évite toujours de parler à côté de moi (moins qu'avant tout de même), mais je vois qu'elle s'ouvre plus à moi. Elle a dû voir que tout ça, ce n'est pas pour leur nuire, mais plutôt une envie de les connaître, au-delà de leur statut de kiné (ou d'ergo). Bon, c'est aussi de la curiosité, mais, chut, faut pas le dire. En écrivant ces lignes, je me rends compte d'un truc : quand on parle toutes les deux, elle me pose beaucoup de questions sur ma vie, mais ne lâche, pour ainsi dire, rien sur la sienne.

À voir.

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