Des mots
Samedi, après un rapide tour sur le net, je suis allée à MaVille. But non dissimulé : faire les soldes. Pas dans le sens : prendre toutes les affaires que je vois, mais plutôt dans le sens : subvenir à mes besoins et envies de longue date pour pas trop cher. Au menu, un pantalon, des pulls, un pull à ramener, mais le moment où j'ai hésité à dire "attendez, je repose quelques articles", c'est quand je suis passé à la caisse de MonMagasinD'InformatiqueEtAutresJaune dans lequel j'avais acheté pas moins de 9 livres. Naturellement, le montant s'élevait à plus de 69€. Ce n'était pas des affaires, juste une envie pas impulsive car depuis des mois, de me remettre à la lecture, une de mes passions, à laquelle je ne m'adonne que peu depuis mon entrée dans l'école.
Parmi le lot, divers genres. Le genre : instructions pour les filles pour les relations (j'y crois pas mais ça me fait rire), livres de filles (genre "comment j'ai largué mes 5 maris"), livres spirituels (de Lao-Tseu) mais pas de policiers, le dernier de mon auteure préférée vient enfin de sortir et j'attends l'édition poche. Bref un beau miscellaneous illustrant presque parfaitement mes lectures.
Une autre de mes passions : l'écriture, d'où ce blog. Ce week-end, je me suis enfin libérée de mon syndrome de la page blanche. J'ai beaucoup tâtonné au début, pas mal de balbutiements, j'ai dû penser à 5 fins différentes, mais j'y suis arrivée. La nouvelle n'est pas encore finie, mais elle est en bonne voie. Après avoir rédigé le premier jet, vous n'imaginerez même pas le soulagement !!! Faut dire que je commençais à me faire beaucoup de soucis. En dehors de mes écrits normaux, depuis le début, j'écris toujours une nouvelle sur mes heures de stage. Et là, rien, nada, niet. J'ai rien pu sortir. Comme faut pas se forcer, alors j'ai laissé venir, mais rien ne venait. La frustration commençait à me prendre. Bref, tout ceci est bien fini... au moins jusqu'à ce que je termine la nouvelle et que je l'estime pire que la pire de toutes et que... ben je sais pas, mais ça risque de ne pas me remettre en selle.
Les mots sont les passants mystérieux de l'âme [Victor HUGO].
P.S. : Pas la peine de demander, je ne publierai pas la nouvelle car elle est destinée à un concours.