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Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
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23 juillet 2008

Mwen pres' trapé-y

     Hier, je vous disais que c'est un oncle (qui est en fait le cousin de Père) qui m'emmène le matin. Ce matin, Mère m'a emmenée à l'entrée de sa rue et est repartie au boulot. Le temps passa, je m'impatientais (anormal pour quelqu'un de toujours en retard ?! Au contraire, c'est parce que j'aime pas attendre que je suis "toujours" en retard). Au bout d'une demi-heure (anormal, je vous l'accorde) je me décide à l'appeler (faut dire aussi qu'avec mon portable français, ça me fait un hors-forfait non-négligeable (allez dans les îles qu'ils disaient...)). Il me demande si j'ai eu une panne d'oreiller, je comprends pas, mais je finis par comprendre qu'on s'est manqué à moins d'une minute. De quoi avoir la rage !!! Pourtant, je n'étais pas spécialement en retard. Je sais bien que c'est un service qu'il me rend, et d'ailleurs, parce qu'il sait que c'est un grand service je pense qu'il aurait au moins pu appeler Père ou Mère (ou même moi) pour savoir s'il devait attendre 1 min de plus. Je pense pas que ça soit trop demandé (surtout s'il appelle de son portable professionnel, il paie pas).
     Résultat, j'ai attendu le taxi co, que j'ai failli manquer car j'avais la tête dans la Lune. En entrant, une charmante dame me fait remarquer que j'ai oublié ma fermeture éclair. Arrivée au pont où je m'arrête, je m'allège de 3€70. En marchant pour atteindre l'entreprise, je regarde l'heure : 7h15, je commence à 8h. A ce moment, je su que cette journée serait pourrie.
     Pour une fois, j'ai utilisé un des codes que j'avais retenu, le premier jour quand avec Mère on avait attendu 3h pour rien, pour rentrer dans le bâtiment, car je n'étais pas prête à attendre devant (d'habitude, je sonne car officiellement, je ne connais pas de codes). Je n'étais pas non plus prête à commencer à rererere(...)faire c'est fichues fiches produit en heures supp, je me suis donc occupée d'un dossier perso en attente. 8h, remise au boulot. Vers 9h30 F. m'appelle, je vais la voir, lui demande des renseignements, elle me rpopose qu'on fasse les fiches ensemble, cool, les modif que je venais de commencer, en fait, il aurait mieux valut que je ne les fasse pas. 12h10, on a fini les modif, on a toutes nos photos, on commence à mettre les fiches sous format PDF. 12h15, alors que je trépigne de voir F. batailler avec l'ordi et que je ne me sens pas de lui proposer gentillement mon aide, elle me propose de finir seule et que j'aille déjeuner, proposition que j'accueille.
     Retour dans le restau d'hier, même place, mais pas même groupe à ma droite, ouf. Par contre, j'ai TRES mal dosé mon assiette (faut dire qu'avec ces fichues fiches, je n'ai pas pu goûter à 10 et je ne mange que très peu avant de partir, surtout quand je décolle de chez moi à 6h), j'en ai pris largement trop. Du coup, j'ai pris mon temps, mais j'ai tout fini... enfin, j'ai pris mon dessert et le reste de ma boisson à emporter.
     Retour à l'entreprise, F. n'est pas revenue, je continue mon dossier, jusqu'à ce qu'elle m'appelle "tu viens avec nous ?". Question rhétorique. Je fais une sauvegarde et vais les rejoindre dans le bureau de M.F. Mauvais point, j'ai oublié de prendre de quoi écrire, F. me l'a fait remarquer. Il est 14h30. On commence. Le téléphone de M.F. sonne, il répond. F. finit par sortir téléphoner, je me sens seule. F. revient, M.F. en a marre de son interlocutrice, il joue du violon air en levant les yeux au ciel. Finalement, il raccroche, s'excuse et... appelle une autre personne pour lui "résumer" sa conversation. Quand il raccroche enfin, on a aussi droit au résumé et à la digression qui s'impose. On revient à nos moutons. Le téléphone de M.F. resonne, re-attente. Il a du mal à rélféchir et à taper. J'ai envie de lui tirer le clavier des mains, entre l'hésitation, les fautes de frappe et les fautes d'orthographe, mes nerfs sont mis à dure épreuve.
     Il a fini par nous lâcher à 16h59, sachant que mon heure officielle de sortie est 16h30, que je ne suis JAMAIS sortie à l'heure en 5 jours de boulot (ils me doivent déjà 2h d'heures supp), et que après ce matin, j'ai un peu peur que mon oncle parte sur moi. Alors que je pressais le pas le vois passer une voiture qui ressemble dangereusement à celle de l'oncle, et qui est en train de départ. Décision rapidement prise : je l'appelle. Ouf, il était encore au boulot. 18h, j'étais chez moi.

     En tout aujourd'hui, 3h de perdues, dont 1h30 de dodo.

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