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Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
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3 juillet 2008

Ultima

    Parce que je n'ai pas encore fini la rédaction du messge de mon voyage, que Sparadra regrette déjà Coloc (à l'inverse de moi, quoi) et qu'il faut faire les choses dans l'ordre, voici mes derniers échanges d'avec Coloc.
    Une semaine avant mon départ, alors que je n'avais toujours pas la date précise de celui-ci, j'avais rappelé à Coloc que je partais à la fin du mois, le 30 au plus tard, histoire qu'il me fasse pas le coup du "désolé"-j-ai-pas-de-monnaie-pour-ta-caution. Il a acquiescer tout en parlant de je sais plus quoi (Il m'énerve à toujours vouloir chercher midi à 14h, je te dis que je pars à la fin du mois, comprends que tu dois prévoir l'argent de la caution et c'est tout !!!).
    Une fois mon billet pris, je lui ai confirmé que je partais bien le lundi 30, histoire qu'il soit bien, bien préparé à me filer mon fric.
    Le dimanche 29, il me demande "c'est demain que tu pars ?_Oui, c*nnard, t'as intérêt à prévoir le fric, je pars demain".
    Lundi matin, étant donné que je ne suis PAS Mademoiselle Toupil, je suis allée chercher au Rectorado mon papier justifiant ma présence à tous les cours (étonnant vu que l'appel n'est pas fait et que j'ai eu aucun cours dans ce bâtiment) et que je sui bien repartie (Faut dire, qu'on s'attache à Séville)(Etonnant, car si je récupère le papier, c'est que j'y suis encore), acheter le cadeau de Père et essayer de trouver une idée cadeau pour Sister AII, car les Espagnols sont spécialisés dans les cadeaux kitches et Sister AII ne supporte pas ça. Pas la peine de penser à lui offrir un truc avec marqué dessus "Sevilla", toutes les chances que la dernière fois qu'on le voit soit justement quand après l'avoir ouvert, elle le place sur un meuble (ou même dedans) en attendant de s'en débarasser (Bon, là je dois faire des excuses à Sister AII, je la fais passer pour une mégère histoire de rendre l'histoire intéressante, alors qu'en vérité, elle se contentera juste de vous dire "j'aime pas" à l'ouverture du paquet, mais il est très possible qu'on ne le revois effetivement jamais. La vérité étant rétablie, je peux continuer). Le magasin pour le cadeau de Père a fait exprès de n'ouvrir qu'à 10 alors que je poireautais depuis 9h15 devant. En me baladant, le cadeau de Père à la main, je suis tombée sur un magasin où je ne vais, pour ainsi dire jamais, les G*leries Laf*yette espagnoles, j'ai nommé "L'anglais". J'y suis rentrée, car j'étais désespérée et qu'on y trouve de tout. J'avais donc une chance de trouver ce que m'avais proposé Mère. Après quelques temps d'hésitations, coup de fil de Coloc, il a vu que je ne suis pas à la maison et veut me donner la caution (moins internet et les taxes, bien sûr, faut pas rêver non plus). Je lui dis donc que je ne devrais pas trop tarder. Ahahah !!! Après avoir raccroché, j'ai changé d'avis pour le cadeau, j'ai à nouveau hésité entre plusieurs modèles, j'ai demandé à la caissière de me faire un papier cadeau. Ce fut là mon erreur. Elle m'a répondu oui danas un grand sourirez, mais en se penchant sous son bureau, elle s'est rendu compte qu'elle n'avait pas les objets nécessaires. Elle est donc partie à toute allure (2 km/h en vitesse moyenne) les chercher. 3min plus tard, elle réapparait avec du papier bulle (oui, le cadeau est fragile), commence à emballer, se ravise, prend un morceau de papier le pli, le pose entre les deux objets constituant le cadeau, recommence à emballer avec le papier bulle. Vitesse de pointe : 30 m/h. Après posage de scoth, elle se rend compte qu'elle n'a pas non plus de papier cadeau. La voilà donc repartie je-ne-sais-où. 3-4 min plus tard, la voilà donc qui réapparait une autre feuille de papier-bulle à la maison et une feuille de papier cadeau dans l'autre. Elle remballe donc le cadeau, déjà bien protégé, dans une autre feuille de papier-bulle, toujours avec la même vitesse de pointe. Elle passe ensuite au papier cadeau. Après une prise de repère, elle remarque que le morceau est trop grand (à peine 5 cm, mais la perfection n'a pas d'explication je suppose). Heureusement, elle a une technique plus rapide que des ciseaux. Au final, j'ai décollé plus de 25 min après avoir dit à coloc que je ne devrais pas tarder.
     Quand j'arrive finalement à l'appart, je n'ose demander mon fric et j'attends que Coloc me le présente, ce qu'il ne fait pas, je continue donc mes valise et mon ménage. Il me demande à quelle heure je pars (j'avais fait excprès de pas lui dire, veux pas qu'il connaisse ma vie), je lui dis donc, il me réplique qu'il reviendra à cette heure, je lui dis que je peux laisser les clés à l'intérieur tout en claquant la porte (comme je l'ai fait à deux réprise, quand je squis restée enfermée dehors); il argumente que c'est plus pratique s'il est là et que j'ai oublié quelque chose, me connaissant j'acquiesce. Il finit par partir, sans me filer mon fric... il a intérêt à être à l'heure !!!
     20 min avant l'heure annoncée de mon départ, retour de Coloc. Ouf. Je continue donc mon ménage. Il faiut irrption dans ma chambre et cherche à me fauire débarasser le sommet de l'armoire que j'ai trouvé encombré (et que j'ai un tout petit peu plus encombré), c'est peine perdue, il retourne se coucher dans sa chambre. Môssieur est encore malade. S'il avait une alimentation et un rythme de vie un peu plus sains, il en serait sûrement pas là. Quant l'heure de filer arrive, je l'interpelle "tu t'en vas déjà ?_oui duc*n_Ah, je me sens vraiment pas bien_ ah ouais ? je m'en contrefous..._". Il finit enfin par me tendre mon argent, je recompte rapidement, je dois filer.
     Je sors mes valises, il propose de jeter ma poubelle, je refuse, je n'ai jeté aucune des siennes et c'est sur mon chemin, appelle l'ascenseur et commence à flipper à l'idée de devoir lui taper la bise. Je retourne à la porte pour le saluer, il me tend sa main, je la serre. Ouf, n'empêche, ça fait trop bizarre, on a quand même vécu ensemble pendant 3 mois, et on se tend la main. Je ne m'éternise pas, je filoche. Pas de dernier regard mais une certaine sérénité qui m'envahit malgré le long chemin qui m'attend (Explication dans le (j'espère) prochain message).
    Voilà, plus de Coloc, pas gardé de photo (il m'avait donné un dépliant de la pharmacie où il travaille et où il posait en compagnie de ses "charmantes" collègues, mais ça doit faire plus d'un mois que je l'ai jeté), rien, il a disparu de ma vie... O. aussi, mais je vais tenter de la retrouver par FB.

NOTA : Message posté hier (le 3, j'ai d'ailleurs laissé la véritable date pour "preuve"), mais, par mauvaise manip, en brouillon.

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Commentaires
R
Oui, ça me fait vraiment bizarre. 3 mois de colocation et un serrage de main en guise de final... enfin, c'est pas plus mal, comme je le disais, je redoutais sérieusement le tapage de bise.
L
he beh, ce fut froid mais intence avec Coloc dis donc^^
Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
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