Jornada llena
Pas grand chose à dire du premier cours, arrivée avec 20 minutes de retard, ça devient habituel (pas autant, mais que je sois en retard), pouvais pas prévoir le magnifique embouteillage.
Cours d'espagnol. Je ne sais pas si je vous l'ai dit, mais on a une nouvelle prof. En fait, c'est elle notre prof, la précédente la remplaçait car elle était en convalescence. Ben maintenant au moins, les choses sont claires : elle sait que je suis débile. Si elle s'en doute pas, c'est que son grain doit être plus gros que ce que je pensais. Morceaux choisis :
- Fous rires incontrôlés à répétition sans raison apparente
- Aujourd'hui j'ai dit "No tengo esperanza en los Hombres". Elle me répond que c'est mieux de dire l'être humain car sinon, on peut penser que je parle des hommes. Je lui réponds que ça marche aussi. Fou rire de la classe... pauvre S., seul garçon du jour.
- Les violons que je mimais quand M. parlait de ce qu'est un héros pour elle
- Et pour finir en beauté, elle nous dit que maintenant on va tous s'asseoir ensemble car ça a bien marché aujourd'hui (nous faire parler... faut dire que mon "No tengo esperanza en los Hombres" pour ce qui est de faire du bien d'être bon, que le Bien triomphe un jour du Mal, a bien lancé le débat), et que donc on fera comme une grande famille, et moi qui lui sors : "Maman, je peux avoir une glace s'il te plait ?"
Sinon, j'avais l'intention de prendre des photos dans un parc près de l'université des langues mais en sortant, les élèves me proposent d'aller manger au Retorado. Comment refuser ? Dans le bus, S. me dit qu'un film sera projeté à l'université de communications, qui est juste à côté de la mienne, à 16. Je décide donc d'y aller puisque mon cours commence à 17h45. Mais c'était sans compter le fait qu'on a bien parlé, bien rigolé et que je devais absolument rentrer chez moi changer de sac car pas mes cours de l'aprem, et aussi changer de vêtements car à 30°C, la chemise à manche longue, même blanche, même avec les manches relevées, c'est pas une grande idée. Surtout si on a la veste noire à la main (car il fait pas 30 le matin quand je pars).
Je suis donc royalement arrivée à 16h30 à l'UDC, je demande au secrétariat où se fait la projection. Yen a deux, j'ai aucune idée du nom du film. Elle me dit que celui que je dois voir doit être dans la Sala de Actos, je m'y rends donc et m'installe dans les escaliers (ben oui, doit bien y avoir de la place, mais pas envie de déranger et il fait bien noir donc distingue pas si ya de la place sur les bords (ce qui m'étonnerait). 17h20 j'entreprends d'aller à mon université à pied (en fait c'est pas à côté à côté. Je prends bien sûr un chemin qui m'oblige à faire un détour à cause d'une fichue barrière. J'arrive à 17h33 dans la salle, la prof est en train de s'installer... En fait, le cours devait sûrement commencer à 17h30... Tiens, j'y pense, on a eu la prof qui est subitement tombée malade lundi et qui nous a permis de sortir plus tôt. Ben j'vous ai pas dit. A côté de mon école, ya une garderie, ben mardi matin 9h (oui, je suis toujours en retard je vous dis), en sortant du bus, je la vois déposer un gosse le sourire aux lèvres. Sa maladie a dû partir aussi vite qu'elle était arrivée...
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