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Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
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11 février 2008

Jour J

       Eh oui, aujourd'hui, c'était ma rentrée. Pour l'occasion, j'avais mis le réveil à 11h (enfin, 10h50 (bah oui, à cause de ma sieste qui s'est prolongée jusqu'à 19h35, j'ai pas pu fermer les yeux avant 2h)). Donc à 10h50 : ding... encore 10 mins... ding... encore 10 mins... ding... oh et pis tais-toi, je ne commence qu'à 15h30 (Mère, vos doux réveils me manquent) !

       12h : Fraîche comme un gardon, je pose mon premier pied parterre. Zut, ya quelqu'un dans la salle de bain... je savais bien que j'aurais dû rester encore un peu au lit (mauvaise foi, quand tu nous tiens). P'tit déj léger (me faudra déjeuner avant de partir en cours pour tenir pendant celui-ci), internet, conflit avec Dinateur (de son petit nom Din... enfin Dean, ça fait amerlock, ça fait plus fun).

       13h50 : Dean a le dernier mot, de toutes façons faut que je me prépare à partir. Là, j'adopte la technique du "No stress baby", technique qui consiste à aller doucement mais sûrement afin de ne rien oublier. Le hic, c'est que je vais TROP lentement, donc je peux rarement tout faire. D'ailleurs, je pars sans grand chose dans le ventre, donc arrêt pour trouver quelque chose à becqueter.
       Quand j'arrive à l'arrêt de bus, il est là, on dirait qu'il m'attend (non, en fait des gens montent dedans, le truc normal quoi, mais ça fait de mal à personne d'enjoliver un peu la réalité parfois), c'est louche, je suis sûre que ça cache quelque chose.
       Dans le bus, je fais donc le récapitulatif, voir si j'ai rien oublié, ce qui ne sert strictement à rien, car il n'est pas question que je retourne chez moi en cas d'oubli, mais ça occupe l'esprit. D'ailleurs ce sujet n'était pas si bête comparé à l'idée qui me traverse l'esprit : les cours seront en espagnol !!! Oui, ça parait relativement logique étant donné que je suis à Séville, mais je réalise qu'il n'y aura aucune possibilité de retour rapide voire de pause. Ça, c'est un coup à se faire une entorse aux méninges !!! En plus, pas question d'avoir des profs conciliants comme en Angleterre, où la plupart des profs, consciente de notre niveau en anglais et sûrement emplie de pitié du fait que nous nous retrouvions dans cette ville de m..., dans cette ville au charme discret, parlait lentement, et ajoutait même quelques mots de français à leurs textes pour nous en facilité la compréhension. NON ! Là, la ville est sympa, les élèves espagnols et tant pis pour moi. Voici venu le début de ma vie sociale (colocs mis à part... quoique) !!!
       Bon, après ce tableau qui a dû en rendre jaloux plus d'un, vous vous demandez tous comment ça s’est passé au final ! Patience mes amis, patience.

      Parce que j’aime bien les détails inutiles, je vais d’abord vous dire que j’avais bien calculé le temps de transport et tout : je suis arrivée avec 30 mins d’avance. De quoi grignoter, boire, prendre un chewing-gum (oui, j’ai pitié des autres), chercher ma salle, attendre devant, attendre dedans, me demander 1000 fois si c’est le bon jour, et autant de fois si c’est la bonne salle (Quoi ? Moi ? Stressée de la vie ? Non, juste manque flagrant de confiance), tout ça dans le désordre, et aussi le temps de commencer à rédiger ce doux billet en attendant le prof. Alors laissez moi le temps de suivre mon cours… Tiens, voilà le prof, j’espère que c’est vraiment le bon cours.

      Magie du direct, voici le résumé de mon cours (enfin pas du contenu, rassurez-vous). Ben les 5 premières minutes, j’essayais à chaque fois de comprendre l’intitulé du cours (histoire d’être une fois pour toutes rassurée), mais c’est comme dans les séries débiles où chaque fois qu’un acteur dit une grossièreté, ya un ouvrier qui arrive avec son marteau-piqueur, mais d’où il sort), ou ya une sonnerie qui retentit, histoire de cacher cette expression au jeune public ; pas moyen de comprendre, toujours un bruit parasite, je finis par abandonner l’idée, de toutes façons, j’y suis, j’y reste (rassurez–vous quand, même c’était le bon cours).

      Malheur (à prononcer avec l’accent de Mado la niçoise) ! Je me suis mise devant la prolixe pie (c’est vous dire (d’ailleurs, c’est fou ce que les pies en prennent pour leur grade dans les expressions françaises)) et ses trois compagnons contents d’avoir de la distraction et incapables de résister au doux chant de l’oiseau noir et blanc. Le pire, c’est que je n’étais pas assez près pour comprendre ce qu’elle disait, alors c’était juste un brouhaha parasitant les paroles du prof (que voulez-vous, moi je suis de la vieille école où on écoute le prof, au mieux, si on veut pas l’écouter on emm… pas ses voisins qui le veulent. J’avais un prof, M. N. (prof de maths au collège) qui nous a dit au premier cours « vous pouvez mangez, boire, dormir – sans bavez – pendant mon cours, tant que ça ne me dérange pas », et j’en suis restée à cette vision du cours, pas à la vision libertine où d’après les élèves, le prof doit être honoré qu’ils aient daigné venir à son cours alors si en plus ils devaient être à l’heure (bon, je suis toujours en retard, mais je ne pense pas non plus ça) ou écouter ce qu’il dit…). En parlant du prof, ben j’ai compris ce qu’il disait (quand les bruits de (pas si) fonds n’étaient pas trop forts), ça présage de bon cours à venir.

 

      Ah oui, le prof m’a aidée à remplir des trous de temps libre… avec des TD !!! Ben oui, ils sont pas sur l’emploi du temps initial car ils changent en fonction du prof donc du chapitre abordé (ça présage une grosse m… tout ça). J’ai hâte de savoir s’il y en a d’autres qui finissent à 20h passées !!!

 

      Pensées du jour :

  1. Je suis très certainement la seule étrangère dans ce cours… ça va être joyeux…
  2. Mon inflammation des ligaments croisés est revenue aujourd’hui, toujours aussi foudroyante. J’ai pas eu l’air con à avoir eu la jambe qui flanche quand elle est revenue. J’avais pas non plus l’air con en boitant dans la rue… Je sens que Mlle Crème et moi, nous allons à nouveau redevenir très intimes.
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