De se tromper... un peu... heureusement

        A trop vouloir accepter ses fautes, on endosse des fautes qui ne sont pas les nôtres. Ce billet est un peu un erratum de celui sur l'ambiance à la maison en ce moment. L'aigreur de Mère n'est pas due à mon attitude, enfin, pas en majeure partie. Si elle tire la gueule toute la journée ou presque c'est parce que depuis quelques jours elle a des douleurs, il faut croire, insoutenables (qu'elle essaye un peu de se casser le bassin pour comprendre ce qu'est la douleur, c'est pas moi, c'est un médecin qui a dit que c'est la pire douleur qui existe). Donc, depuis dimanche elle n'en peux plus, elle ne supporte plus de souffrir, elle est donc aigrie.

        Pour la petite histoire, sous ma grande influence, elle a enfin commencé ses séances de kiné (je ne supporte pas quelqu'un qui se plaint de ses douleurs mais qui ne fait pas ce que le médecin a prescrit. Si les douleurs persistent, c'est encore autre chose) (elle refusait catégoriquement que je puisse ne serait-ce que la toucher alors que pour masser, je ne suis pas une brute épaisse, elle le sait je l'ai déjà massée pour le même problème, mais il semblerait qu'elle accepte mal de souffrir (un peu plus) pour guérir.  Un muscle contracturé, je sais à quel point ça fait mal, j'en ai souvent, je sais comment masser, comment varier l'intensité de la pression exercée, etc. Mais bon, qu'elle se débrouille toute seule !). Le truc marrant, c'est qu'à cause de ses horaires, ses séances sont pendant MES séances. Obligation de se tenir, alors que dire des bêtises avec mes kinés, c'est mon exutoire.Tant pis, vendredi, elle va avoir honte de l'éducation qu'elle m'a donnée (quand je délire entre adultes consentants, elle a honte, j'y peux rien).

Je me sens quand même mieux de savoir qu'en grande majorité ce n'est pas dû à moi.