De tendre de la joue
Le beau temps arrivant, j'essaye d'apprivoiser mes soirées peu à peu. Ce soir, c'était re-ciné. Je ne m'attendais pas à du grand art, juste un moment de détente. Ce film ne m'a pas déçue : ce n'est pas du grand art. Pour les curieux, je parle de "17 ans, encore"... Arrêtez les tomates, pitié, chacun ses faiblesses (la mienne n'est pas Zacky, non, je voulais juste rire). J'ai pas tant ri que ça au final, c'est très gros, trop gros, mais parfois on ri quand même. Mais passons au sujet que je voulais aborder, car le film ne vaut pas un post.
Pour un vrai moment de détente, il faut du pop corn (et oui, rainette, je suis une copiteuse). Mais la pitite boutique n'était pas décidée à ouvrir ses portes... enfin, par porte j'entends les bandes de tissus qui sont tendues entre deux pitis poteaux, notamment pour ordonner les files d'attente à l'aéroport. On avait donc vue sur la boutique et les caissiers qui faisaient péniblement les comptes avant de pouvoir rouvrir. Désespérée la caissière nous donne une grande, la plus grande leçon de marketing que j'ai reçue : "Vous êtes sûrs que vous voulez acheter ? Vous savez, c'est cher !!! Le pop corn c'est 3, 4 et 5€ Les boissons c'est 2€50 !!!". Son collègue lui dit donc, plus ou moins discrètement "c'est pas vendeur_Oui mais j'en ai marre, chaque fois c'est ce qu'on me dit : *c'est cher !!!* alors je le dis". Moi appréciant le moment, je ne me prive pas pour rire et quand finalement ils ont ouvert boutique j'ai bien sûr été la première à passer en caisse. Aimant le risque, quand elle m'a rendu ma monnaie, je me suis fendue d'un "C'est cher" en guise de merci. A voir les yeux qu'elle m'a faits, je crois que j'ai réussi mon coup. Bon, j'ai quand même ri pour lui montrer que c'était plus de la taquinerie que de la provocation.
La RosY aime embêter, même les gens qu'elle ne connait pas.
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