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Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
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5 février 2009

Des efforts à recommencer, sans cesse

        J'ai l'air belle, intelligente, sympathique, serviable, altruiste, vue comme ça. Et ce ne n'est pas faux (faut savoir caresser son égo parfois), mais j'ai un défaut (oui, un seul, juste histoire ne de pas être parfaite car la perfection est ennuyante) je ne sais pas parler. Non, je ne suis pas muette, juste que je suis incapable de parler pour faire la conversation. J'en vois pas l'intérêt, donc j'y arrive pas (non, je ne me force pas trop non plus). Le problème, c'est que du coup, les gens pensent que je les prends de haut, que je les estime indignes de ma conversation (si on ajoute à ça mon visage fermé de nature...), alors que c'est totalement faux.

        C'est pas que leur vie ne m'intéresse pas, mais presque. Faut pas le prendre méchamment, mais j'estime qu'ils n'ont pas à me raconter leur vie histoire qu'on se disent civilisés, or, je suis très nulle pour parler du temps qu'il fait. Alors problème. Faut arriver à trouver un entre deux, ce qui n'est pas toujours évident. A un mois de la fin des cours (pas du début des vacances kinou), j'ai l'impression d'être plus acceptée par les élèves de ma classe. Je ne sais pas si c'est parce qu'ils sont plus enjoués à l'arrivée de la fin, si c'est parce que je le suis, ou si c'est pour les deux, toujours est-il que je ressens de la sympathie venant de certains (non, pas tous, faut pas déc').
        En arrivant ici, j'avais pas spécialement cherché à m'intégrer, j'en connaissais déjà quelques uns, je savais que ma réputation (toute fausse qu'elle est) me précédait, alors j'ai pas eu envie de faire des efforts, surtout pour 6 mois. Ben oui, ce genre d'efforts sont difficiles pour moi, alors quand je me dis que dans 6 mois je n'aurai absolument aucune nouvelles de ces personnes, que j'en croiserai certaines à ma soutenance, qu'on se saluera poliment, qu'on parlera rapidement de nos stages respectifs, non, j'ai pas envie de me fouler. Peut-être ai-je eu tort, mais ça a été mon choix. Ce choix, aujourd'hui, je ne le regrette pas vraiment. C'est vrai, j'ai eu quelques difficultés lors de mes travaux en groupe, mais est-ce que ça aurait arrangé le problème ? Pas sûr, vu les commentaires que j'entends par-ci par-là à mon sujet.


Allez RosY, 3 semaines !!!


(Eh patte folle ! J'ai oublié de te dire, mais ya une élève de ma classe qui est solidaire depuis une bonne semaine)

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Commentaires
R
@ Tous> Merci, je me sens moins seule, moins asociale. Ca fait du bien de se rendre compte qu'on est pas seul dans ce genre de situations. Merci.<br /> <br /> rejays> Ne dit-on pas "faute avouée à moitié pardonnée" ? Alors réjouis-toi, tu ne seras pas châtié du blog.
R
Telle que vous ETES !!!
R
...Je n'aime pas parler pour ne rien dire. La vie privée des gens, les cancans ne m'intéressent guère. Non que je ne m'intéresse pas aux autres mais seulement sur certains points. On a pu penser aussi que je prenais les autres de haut (dans certains stages ou formation)mais je n'y étais pas pour me trouver des amis.<br /> En vieillissant je me suis un peu améliorée (c'est peut-être pas le mot). C'est vrai qu'avec un blog, on parle à qui l'on veut et à qui veut bien nous entendre.<br /> Restez telle que vous êtez !
R
Donc pour l'élève de la classe "bienvenue au club" !!!<br /> Sinon, mince, la première partie de ton post... on dirait que tu me décris (non, pas pour la perfection, beauté et tout) pour le manque d'envie de parler (pour ne rien dire), pour le visage qui peut être totalement fermé (si rien ne vient l'ouvrir), pour la vie des autres (leurs gosses, leurs maris....) qui ne m'intéresse pas !!!<br /> Et parler sur un blog... ben ça permet de parler quand on veut, à qui le veut bien, et de ce que l'on veut sans pour autant avoir à se frapper les personnes des heures durant !!!!! (et voilà, le mythe de la Rainette toute gaite est tombé !)<br /> Je précise juste qu'il y a des amiliées avec qui je taillerais bien une bavette, juste bouquins, musique, cuisine... et on rigole !
Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
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