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Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
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9 octobre 2008

Week-end à Toulouse - Part 3

    Après mangé, on retourne tranquillement à la gare. Sur le chemin, entre autres délires, j'interpelle C en disant "Chérie ?". Seulement, un des deux gars qui marchaient devant nous s'est retourné. Fou rire pour J et moi, C n'avait pas suivi car elle s'était aussi retournée. Dur, dur d'expliquer au jeune homme que ce n'était point mais C que j'interpellais de la sorte. A ce niveau-là, je me fichais de ce qu'il pouvait bien en penser. Dans le parking de la gare, on récupère ma valise dans le coffre de J et celle-ci nous laisse là, c'est C qui m'accompagnera aux quais. Devant le grand panneau des départs je sors mon billet et regarde le numéro de mon train. Tiens, il n'y a pas de 59-- d'affiché, je vérifie que je regarde le bon train, oui, oui, C bien ça, bon ben je comprends pas. Là, C pose une question perspicace : "pourquoi ya marqué 13h et quelques ?". Ben simplement parce que je me suis gourrée dans les horaires. Je croyais que mon train était à 14h09, il était à 13h17 et il était 13h43. J'avais beau être bien en avance, je ne l'étais pas assez pour rattrapper ma bêtise. Au programme, auto-insultes, réconfort de C et queue aux guichets de la SNIF. Quelques minutes plus tard, le verdict tombe : train le soir-même à 22h35, par Paris (où j'aurais 2h d'attente) ou le lendemain matin à 7h43. L'idée ne plait ni à C (chez qui je dormirais et qui devrait alors m'emmener), ni à moi. Les autres trains impliquent un prêt à la banque. J'ai donc pris les billets pour le train du soir pour "seulement" 43€ de plus et ai fichu en l'air le reste du programme de la journée de C . Elle m'a emmenée chez elle mais en bonne copine aimante que je suis, je me suis posée devant son ordi la laissant bosser tranquillement.
    20h30. Début de la préparation du dîner. Je n'avais pas encore pris une bouchée que sa mère est arrivée. C'est ce qu'on appelle arriver à point nommer.
    Après dîner (dîner très agréable d'ailleurs car très détendu car la mère aussi folle que la fille), MèreDeC nous a pressées de partir histoire que je ne rate pas deux trains dans la même journée, m'a "forcée" à manger de la glace en dessert et a également insisté pour nous faire des sandwiches au cas où, malgré mes nombreuses réticences. J'ai hésité à lui dire que je suis musulmane pour qu'elle renonce aux sandwiches, mais j'ai pas osé mentir. J'ai bien essayé de lui dire que je n'aime pas le n*tella, mais C a cafté en disant que j'avais pris un goûter n*tel l'après-midi même. Et alors que j'étais montée chercher ma veste elle en a profité pour ajouter aux deux sandwiches au jambon et à celui au choco, une pomme et deux choco que j'avais refusés juste avant.
    Malgré les craintes de MèreDeC, on est arrivées avec 30 minutes d'avance. Par contre, comme je l'avais prévu, il ne m'avait pas mise dans un wagon femme (pour celles qui ne savent pas, la SNIF prévoit des wagons dans les trains de nuit réservés aux femmes afin que celles-ci se sentent plus rassurées. Merci KinéChérie pour l'info). J'étais d'ailleurs avec trois autres hommes. On eut cru qu'il l'avait fit exprès.
    12h plus tard (dont deux à attendre dans le courant d'air qu'est la Gare Montparnasse), je suis arrivée à MaVille, accueillie par la pluie. Ah ! C'est bon de se sentir chez soi. Il n'avait plus qu'à attendre quelques 15 mins, le bus pour me rendre au PetitVillageD'ACôté où j'habite en réalité.


    Et moi qui me demandais qu'elle orientation donner au blog. J'oubliais qu'Espagne ou France, je fais toujours des c*nneries aussi grosses que ma tête.

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