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Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
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9 septembre 2008

Barikadé

     A Madi, 3-4 étrangers (je tairais la nationalité car on en est pas tout à fait sûrs, et parce que ça ne sert à rien) rôdent en ce moment et commettent au passage quelques forfaits. Selon moi, voici leur CV : disparition d'une femme dont on a retrouvé la voiture brûlée (ça va faire 1 semaine) ; un gars dont qu'on a volé et ligoté ; une femme violée pendant 48h dont on a tué le mari (les infos n'en ont pas parlé).
     Père est parti chez un médecin, Mère est allée voir Mère-Grand. Avant de partir elle m'a donc laissé des instructions : ferme toutes les portes à clé. Elle m'a même empêché (par vraiment interdit, mais fortement déconseillé) d'ouvrir la fenêtre de ma chambre qui donne sur 2 étages de vide (en fait c'est la façade du sous-sol et du RDC où se trouve ma chambre). Le truc pas logique c'est qu'avec la parano qu'a entraîné le tremblement de terre de décembre dernier, ils ont maintenant l'habitude de laisser les clés sur les portes. Les portes étant composées de 10 petites vitres et en bas de persiennes. La porte, même fermée n'est pas une sécurité car il suffit de casser une des vitres (mais ça alerte déjà le bruit). Dans la maison, 3 des 6 portes ont la clé dans la serrure. Pour ce qui est des fenêtres, elles ont 2 petites vitres et des persiennes en bas. Il suffit donc de casser une des vitres pour ouvrir les fermetures n'ayant pas de clés, sauf pour celle du bureau.
     Par contre, elle m'a dit que je peux sortir, mais quand je suis dans la maison de fermer, malgré le fait qu'on soit à Madi et que donc, par définition, on étouffe de chaleur si tout est fermé


Me voilà donc, dans une sécurité de parade. Happy day to you.

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