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Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
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20 mai 2008

Harta, estoy harta

          Tout avait pourtant si bien commencé, j'avais enfin réussi à, à nouveau, arriver en avance en cours (même si pour ça il m'a fallut faire une croix sur mon petit déj, mais j'avais qu'à pas trainasser au lit), j'avais donc pu avancer dans ma recherche de vocabulaire pour le livre du cours d'espagnol, on avait fini en avance, j'avais donc pu faire un saut sur le net avant de reprendre la bici pour aller au cours d'espagnol. Le voyage, tout parfait... quoique, en essayant de doubler une tortue j'ai faillit me reprendre un cycliste de plein fouet...heureusement que les freins de cette bici fonctionnaient bien (d'ailleurs, j'ai pas eu l'impression que le mec en face ait tant freiné que ça, mais bon, pas de casse c'est l'essentiel, surtout que j'ai encore mal à l'épaule, douleur due au précédent accident). Ça a commencé à se gâter quand je suis arrivée à la station SEVICI devant l'Instituto de Idiomas : backfull. Je fais donc demi-tour, celle de química (et compagnie) : backfull. Je continue jusqu'à arquitectura, toujours pas de place. Demi-tour. Là je commence à croiser les mêmes têtes désespérées de ne trouver place où garer sa bici sans avoir à payer. Je continue plus loin, toujours rien, je pars en quête de stations plus lointaines, toujours aussi pleines. Retour au point de départ, toujours pas de place, des gens qui attendent à côté pour prendre les premières places qui se libèrent. Demi-tour, à la découverte d'un nouveau coin près de l'université. Je fini par trouver UNE place de libre. Il est 12h05, mon cours commence à 12h et j'étais devant le bâtiment dès 11h30. Sachant que je n'ai toujours pas mangé et que je comptais faire mes exos en prenant mon petit déj à la cafèt'. Une RosY qui pédale pendant 30min pour rien, qui doit encore marcher pendant plus de 10 mins pour avoir finalement plus d'un quart d'heure de retard alors qu'elle était en avance, tout ça à jeun, ben je vous dis que ça se fâche, mais alors tout rouge !!!
        Normalement, les cours ont tendance à me calmer, me remettre le sourire aux lèvres (je sais, je suis un specimen rare), mais là, rien à faire, pas envie de faire d'efforts. Surtout que le sujet c'est les relations qui se passent mal (la réponse à la question d'hier a d'ailleurs été abordée), et les premiers amours, tout pour me réjouir !!! Pour prouver ma joie, je laisse d'ailleurs échapper un soupir (contre ma volonté je le jure Votre Honneur) à l'annonce du dernier sujet. Bref, pas la RosY qu'on apprécie de se coltiner (déjà qu'en temps normal...). Ce qui m'a "étonnée", c'est qu'à la fin du cours, la prof m'a demandé si j'étais énervée aujourd'hui (ça doit être pour ça qu'elle ne m'a fait aucune réflexion quand je parlais en français, alors que d'habitude, c'est au secours !!), ça m'a d'ailleurs donné l'occasion d'expliquer mon retard. A la fin du cours,bien qu'affamée,je reste parler avec quelques élèves, ça calme toujours.
       Je finis par manger au RU, mais le déjeuner... bien mal m'en pris. J'ai fini par prendre le parti que le but était de remplir mon estomac et donc de me donner des forces, et non pas de satisfaire mon palais (faut dire que des nuggets dont à peine un millimètre d'épaisseur était cuits et une crème au choc ratée, dur de prendre son pied). Après ça,autant vous qu'il fallait pas la faire chier la RosY (je peux même devenir violente si vraiment je peux plus me contrôler), mais il a fallut qu'il y en ait un qui teste. Je roulais tranquillement, mais alors vraiment tranquillement derrière un gars, qui marchait au milieu du trottoir, donc pas moyen de le doubler par la droite ni par la gauche. Vitesse de croisière : 1km/h. Pas de quoi effrayer mémé, mais monsieur a trouvé à redire, il m'a fait une réflexion comme quoi de faire attention (c'est pas ce que je fais depuis 10m dis-moi ?).Je lui ai donc demandé son problème tout en continuant d'avancer. A mon grand regret, le feu était rouge pour moi, il arrive donc derrière et me demande de répéter ce que j'ai dit (genre est-ce que t'as des c..?). Estimant que ce que je lui ai dit n'est point insultant, je le répète donc, il me dit donc que j'aurai du faire attention à sa petite personne (traduction pas tout à fait fidèle, mais l'idée principale est bien là), je lui fais donc remarquer que je ne l'ai pas touché, ni même frôlé. Il me répond mais s'éloigne... Il pourra se vanter de s'être copieusement fait insulté en créole (un des rares moments où j'ai l'occasion de le pratiquer). Je vous ai dit que je devenais dangereuse... enfin, surtout pour moi-même.

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Commentaires
R
Oh, c'est sûr, c'est haut en couleur !!! Surtout qund la RosY elle est fâchée, parce que sinon, elle jure pas tant que ça en créole, c'est "Spécial Grandes Occasions".
S
J'apprendrais bien une nouvelle langue, d'un coup... Ou alors juste les insultes en créole. Je suis sûre que ça doit être bien fleuri, lol !
Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
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