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Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
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4 février 2008

Agent RosY

        Votre Mission de la matinée, si vous l'acceptez est de trouver où vous devez faire votre rentrée et la faire aussi bien que possible.
        Bon, que je vous dise, ya plusieurs sites de l'université ici, alors je n'avais aucune idée d'où je devais aller. Je savais juste que c'était aujourd'hui, et basta. Donc réveil à 7h pour avoir plus de chance d'être à l'heure. Ma décision est prise, je vais au Rectorado, on saura sûrement où je dois aller.
        Je n'ai qu'un billet de 20€, le ticket de bus est à 1,10€. Par chance, le chauffeur... et non, il n'a pas la monnaie, normal. Surtout à 8h, mais en même temps, ya rien d'ouvert à 8h ici, alors je pouvais pas non plus faire de la monnaie. S'il croit que je vais descendre de son bus celui-là, il peut rêver. Je suis prête à faire le trajet sans le payer, car je suis pas de mauvaise fois. Il finit par le comprendre et redémarre. Moi, je commence à quémander la monnaie sur 20€. Quelle innocence !!! Bien sûr que personne ne l'a. Mais une dame très gentille a pitié de moi et me donne l'argent pour payer mon billet. C'est presque Pékin Express. Arrivée au Rectorado vers les 8h30 non sans mal car le bus, se gare pas devant. Je demande à l'accueil où je peux bien me rendre, ils m'envoient à la ESI. Faut prendre le C1. On m'indique où le prendre et me voilà repartie. Mais,je décide de ne pas faire Pékin Express toute la journée car c'est pas sûr de trouver à chaque fois quelqu'un qui voudra bien payer pour moi. Me voici donc en quête d'un truc ouvert. N'importe quoi. Je trouve une mini station service - 1  pompe -, le gars a la monnaie, super. Je repars et j'ai vu passer le C1 sur le rond point entre temps. Youpi. Je fais tout le tour pour trouver son arrêt. Je vous explique le truc : ici, ils raffolent des arrêts de bus, donc ils en mettent un par bus, même si 20 bus doivent s'arrêter. Et moi je croise le C1 à 5m de son arrêt, devant son arrêt. Je lui fais signe, il me fait signe de regarder. Regarder quoi, j'en sais rien, mais si c'est le fait qu'il n'est plus à son arrêt, je le sais et c'est justement pour ça que je lui ai fait un signe de pitié. Bref, rien à en tirer, je vais à son arrêt poireauter. Un autre arrive, je lui demande de m'arrêter à l'Université_Laquelle?_L'ESI-OK. Bon, ya plus qu'à espérer qu'il m'oublie pas... ce que j'ai cru qu'il a fait au moins 10 fois pendant tout le trajet. J'arrive finalement, et quand je m'approche de l'accueil, je constate avec désolation qu'il est tenu par les deux perruches qui viennent d'aller à la cafèt. J'attends donc, finalement je fais un tour, découvre un autre accueil à une autre entrée. La pauvre ne comprend pas que ma rentrée soit aujourd'hui puisqu'ils sont encore en exam. Finalement elle comprend que je suis Erasmus (fallait peut-être commencer par là je crois) et m'envoie au service des relations internationales... qui ouvre à 9h30. Je décide de ne pas faire ma Française et d'attendre patiemment même si j'entends qu'il y a quelqu'un. Entre temps mon portable sonne. T. (c'est la "coordinatrice", elle m'appelle pour enfin me donner les renseignements que je lui demandais sur ma rentrée) me dit qu'il faut aller au Rectorado au service des relations internationales. Mon envie de tuer remonte rapidement, mais je reste courtoise. J'y suis, j'y reste, me reste plus que quelques minutes à attendre. Finalement, le gentil monsieur (qui connaissait mon nom, malgré les nombreux dossiers que j'ai vu :-) ) me renvoie au Rectorado. Re C1 :-(((((
        Après des heures à déambuler et à demander mon chemin, je trouve une dame qui me fait un plan (très bonne idée madame car même avec je risque de me perdre, mais ça donne une meilleure base que la première bonne femme qui me fait "a mano derecha" en montrant avec sa main gauche). Je trouve finalement le service, coincé au fond d'un étroit couloir. Après des heures d'attente je m'entends dire la même chose que la dame au plan : 2 photos, photocop' du passeport et de la fiche sanitaire, que je n'ai absolument pas et que je ne risque pas d'avoir car pas demandée avant de partir. La carte d'assuré internationale devrait faire l'affaire, mais je ne l'ai pas non plus, merci ma mutuelle.
        Bon, j'ai faim, pas beaucoup mangé ce matin, il est 11h, mon dos me rappelle à son bon souvenir, je décide d'abandonner (j'ai pas trouvé la mini pièce aux photocopieuses que la dame de l'Erasmus m'a indiquée et devant laquelle je suis passée devant 10 bonnes fois lors de ma quête du service Erasmus). Soudain, je me rappelle les problèmes administratifs qu'avait eu le personnage de Romain DURIS dans "L'auberge espagnole".
        Ma mission de l'après-midi est de visiter le centre ville, me familiariser avec la ville, etc. et trouver où faire des photocop'. Mais, je crois que n'ayant pas la possibilité de voir un kiné en Espagne, je vais me contenter d'un cachet et d'un bon repos. Je verrai pour les photocop' demain, avant de retourner au Rectorado, puis à l'ESI pour enfin connaître les détails de ma rentrée qui devrait avoir lieu le 11 février.

 

Pensées du jour :
    - Je comprends pourquoi on dit aux Erasmus de venir quelques temps avant la rentrée.
    - Vu où se trouve l'ESI, école où j'aurai mes cours, je pense sincèrement changer d'appart.

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