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Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
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14 mars 2011

D'un film aux relations parent/enfants

        L'autre jour, je suis allée dans mon petit ciné d'à côté. Programme du jour ? Abel.

        Le film ? Très bien. J'ai vraiment aimé. Mais comme souvent, je suis restée sur ma fin. J'ai l'impression que pour faire un bon film d'auteur, il faut qu'on ne comprenne rien à la fin. Bref.
        Au-delà du film en lui-même, j'ai fait un petit parallème avec les familles de nos jours. Sans trop en dire sur le film, on se doute bien que si ce petit garçon, se prend pour le père de ses frère et soeur, il va y avoir quelques problèmes. Et si la situation empire, c'est parce que la mère va laisser faire. Au fond d'elle, elle se dit que c'est mieux que quand il est revenu à la maison. Il ne parlait pas, ne participait pas vraiment à la vie de la maison et maintenant, il s'implique, il parle, etc.
        C'est toute la difficulté d'être parent : trouver le juste milieu. C'est sûr que c'est bien qu'il soit sorti de cette espèce de léthargie, mais le laisser vraiment prendre la place du père absent, est-ce une bonne idée. Hier, il allait à la réunion parents/professeurs, aujourd'hui, il corrige les devoirs des enfants, et demain ? Demain ? Le pire, c'est que les enfants finissent par rentrer dans le jeu.
        Ben moi, ça me fait penser à ces parents démissionnaires qui permettent petit à petit un peu plus de dérives à leurs enfants. Je ne dis pas que c'est comme ça que les enfants deviennent des délinquants, non, je ne vais pas jusque là, mais c'est ce qui crée des déséquilibres dans ces familles. Je trouve ça bien dommage, car aimer, c'est dire "non". Ce n'est pas dire "non" à tout, mais "non" quand il le faut. Et ça, beaucoup de parents ont du mal à le comprendre. Toujours dire "oui" à son enfant, lui faire plaisir sur le moment, ce n'est pas l'éduquer, ce n'est pas lui donner un bagage pour l'avenir.
        Ce matin, à la radio, une femme disait que quand il s'agissait de ses enfants, elle n'avait pas de limite, qu'elle voulait leur faire plaisir, qu'elle leur achetait des vêtements hors de prix... même si elle était pertinemment consciente que, vu leur âge, s'il les gardaient un an, elle avait de la chance. Alors je ne sais pas comment elle les éduque tous les jours, mais cette seule phrase m'a vaiment choquée.

Je ne sais pas comment je serai avec mes enfants, mais j'espère vraiment garder cette "clairvoyance"...

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Commentaires
R
Euh… oui, ben je m'achèterai une fourmilière en rentrant chez moi alors.
E
ah mais j'ai déjà commencé, j'ai un chien XD
R
Rainette> Non, il ne s'agit pas là d'aider la mère, d'ailleurs, la soeur aînée (13 ans contre 5 pour Abel) se chargeait déjà entre autres du petit dernier. Non, là, il a véritablement pris la place du père, dans le lit conjugal, à table… Il veut même que son frère et sa soeur l'appellent papa. C'est loin d'être une situation normale.<br /> <br /> Entre Mel> Oui, tout à fait, et d'ailleurs, j'attends que tu ouvres le bal ;-)
E
enfant, éducation, école... aurais-tu des envies de famille?? lol
R
Ce comportement est souvent culturel, comme dans certains pays du Maghreb où le grand frère est le pilier, très souvent respecté et écouté. Il épaule la mère qui s'occupe de faire tourner la maison.<br /> Personnellement, être un exemple ça devrait suffire ! (bon de préférence)<br /> Chacun sa place, tu as raison !
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