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Métro-boulot-dodo, un rêve... ou presque
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23 février 2008

C'te bonne blague !!

Ce matin… euh, cet après-midi, quand je me suis levée, j’ai fait la désagréable découverte qu’il y avait une baisse de tension. Les lumières frétillaient, le micro-onde s’allumait mais ne chauffait, mais le plus important, c’était que la télé fonctionnait parfaitement. J’ai donc pris mon petit déj devant. Vers 14h, pouf ! Plus de télé. Le courant a fini par partir pour de bon. Peu importe, de toutes façons, j’avais l’intention de faire un tour en ville aujourd’hui. Je me prépare donc (dans le noir, très comique) et je pars. La pluie n’a pas eu raison de ma motivation. De toutes façons, que faire sans électricité ?

Après avoir vérifié que ce n’était pas que mon appart n’était pas le seul à souffrir de ce problème, je pars donc faire des repérages pour lundi et j’apprends à aimer la pluie : ya personne dehors, on peut enfin marcher tranquillement. Une fois trouvé l’antenne de l’Université que je cherchais, je remets à plus tard mon tour au centre ville, la pluie ayant redoublé de force. Je décide donc de prendre un autre chemin pour le retour, histoire de continuer la balade. En regardant la carte, je m’aperçois que le centre commercial de l’anglais est sur mon chemin. Ni une, ni deux, e décide de faire du shopping, même si, sûrement dû aux différences physiques entre les espagnoles et les antillaises, je sais déjà que je ne trouverai pas le fameux jeans que je cherche pour remplacer celui qui m’a quittée il y a peu.

Vous ne devinerez jamais, je l’ai trouvé mon jeans ! Pour trouver un jeans (ou simplement un pantalon) qui ne soit pas taille basse et si possible sans fioritures débiles dessus, ben faut aller dans les magasins, où Mère trouverait certainement son bonheur, mais moins de chance pour quelqu’un de mon age. Bon, certes, j’ai payé le prix, mais au moins, je l’ai enfin mon jeans !!! J’étais tellement contente que je suis allée dans le magasin où j’avais vu ma veste blanche. Je suis retournée l’essayée. J’ai découvert sa jumelle en gris. J’hésite. Mais je me suis quand même félicitée de l’acquisition de mon jeans en m’achetant 3 hauts (je m’étais dit : pas de hauts tant que je ne trouve pas de pantalon ; car à chaque fois je reviens avec 50 hauts mais toujours pas de bas pour aller avec). En sortant, le cœur léger, le compte tout autant, je me dis que cette journée sera parfaite si j’arrive enfin à trouver une paire de basket qui remplacera celle dont je me suis délestée il y a peu (foutu déménagement !!!). Là, je passe devant la vitrine d’un magasin de sport. Les prix sont pas attrayants mais ya marqué rebajas (soldes) sur la vitrine, alors ya encore une chance. Là-bas, je trouve deux paires correspondant à mes critères pour le même prix. Je finis par opter pour la paire en soldes car c’est une marque (plus connue) et j’espère donc plus de qualité. Là, petite prière, car trouver une paire de chaussures à ma pointure est véritable défi, et encore plus en soldes. Je m’adresse donc à une vendeuse qui revient en me disant que ya pas de 43 mais que du 42 1/2. Soit, les baskets pour les hommes chaussent plus grand que celles des femmes, et… j’avais raison !!! Elles me vont, c’est parfait, rien à redire, je suis à l’aise dedans et tout (mais pourquoi les gens me regardent avec ces yeux gros alors que je marche dans le magasin pour tester les baskets ?). Je les prends donc. Bon, certes j’ai payé plus cher que ce que je paie d’habitude, mais ça reste un prix raisonnable, et il l’est encore plus quand je repense aux baskets au design semblable mais à 50€ la chaussure. Fière de mon acquisition, je vais manger (ben oui, me suis pas rendue compte, mais ça fait un moment que j’ai petit déjeuné là). En sortant du « restau », je décide de rentrer chez moi, en espérant que le courant soit revenu.

À l’entrée dans mon immeuble, je comprends vite que ce n’est pas le cas (mais pourquoi les autres immeubles de la résidence ont du courant eux ?). Pas d’ascenseur. Tant pis ça fera un peu plus d’exercice. Une fois dans mon appart, je comprends qu’ici, apparemment, pas de courant, ça veut dire pas d’eau. Chouette (ça me rappelle de vagues souvenirs, d’un certain Dean… tiens, marrant que j’ai nommé mon ordi ainsi ! Ya pas de hasard, je vous dis !) !!! Alors moi, je vous le demande : que faire un samedi soir pluvieux, sans eau ni électricité, dans une ville que vous ne connaissez pas, où vous connaissez pas de gens avec qui faire un tour, dont vous maîtrisez pas assez la langue pour ne pas avoir l’impression d’avoir foutu votre argent en l’air en étant aller au ciné ? Je vous le demande moi, que faire ? Perso, j’ai à un moment pensé à écouter de la musique (peux pas lire, le soleil est déjà bas derrière les immeubles d’en face), mais finir ma nuit m’est venu à l’idée pendant que je retirais mes chaussures, chaussettes et jeans trempés par ma balade. Il est 19h15

Réveil, j’ai beau espérer qu’on soit le matin, je sens très bien que je n’ai pas assez dormi pour ça. J’espère juste qu’on ne soit pas au beau milieu de la nuit, sans quoi j’aurai l’air maligne. Dehors, j’entends l’eau couler, la pluie a redoublé… attendez, non, ce bruit vient de l’appart !! ça doit être la chasse qui se remplit… non c’était le bidet… mais pourquoi le robinet du bidet est-il ouvert ?.. et pourquoi ils continuent à équiper les maisons de bidets d’abord ? Mon coloc, n’est pas là, je le soupçonne d’être à l’origine de cela je vois de la lumière filtrer sous sa porte. ET oui ! L’électricité (et l’eau) est revenue !!! Vite vite, mon ordi ! Tu m’as tellement manqué Dean !!!

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